Ce samedi avenue Patrice Emery Lumumba
Les partis politiques de l’Opposition, les organisations de la société civile et les opérateurs économiques en tête du peloton
Des informations de nos correspondants basés à Bukavu, Chef-lieu de la province du Sud-Kivu, indiquent qu’une grandiose marche populaire de désobéissance civile est prévue dans cette ville demain samedi 24 janvier, aux premières heures de la matinée.
Prenant le relais des actions menées depuis le lundi dernier à Kinshasa, cette grande marche de désobéissance civile s’inscrit dans le cadre de la mobilisation générale du peuple congolais contre le vote, récemment, par l’Assemblée nationale, du projet de loi électorale appelé à faciliter astucieusement le renvoi sine dic des élections législative et présidentielle de 2016, avec pour effet le maintien de Joseph Kabila à la tête du pays pour une durée indéterminée !
D’après les mêmes informations, la marche populaire de désobéissance civile prévue demain à Bukavu partira de la Place de l’indépendance avant de longer la prestigieuse avenue Patrice Emery Lumumba, pour se terminer à la Place Mulamba. Elle doit avoir à sa tête des leaders locaux de partis politiques de l’opposition, des organisations de la société civile et des représentants des opérateurs économiques ayant pignon sur rue au chef-lieu de la province du Sud-Kivu.
Aux députés nationaux du grand Kivu
Selon diverses sources concordantes, aucun message n’a été prévu pour sanctionner la grande marche de désobéissance civile de demain, les organisateurs estimant que celle-ci est en elle-même déjà un message clair aux compatriotes de toutes les provinces du pays, à la majorité au pouvoir en RDC et à l’ensemble de la communauté internationale ! D’après les mêmes sources les protagonistes de la marche de désobéissance civile de demain à Bukavu demandent aux députés nationaux originaires du Nord-Kivu et du Sud-Kivu ayant cautionné le vote du projet de loi électorale en question de tirer toutes les conséquences de leur malheureuse initiative par rapport à leur avenir tant politique que social.
Par Kambale Mutogherwa