Fortes pressions internationales pour un accord politique en RDC

Vendredi 4 septembre 2015 - 09:56

L’ONU, l’UA, l’UE, les Etats-Unis et la Belgique tiennent à l’organisation en toute urgence du dialogue politique qui respecte le délai constitutionnel.

Les représentants de la communauté internationale insistent, une fois de plus dans leur déclaration, sur l’importance d’organiser les élections présidentielles et législatives dans les délais constitutionnels avec la participation de toutes les personnes éligibles.

Ainsi, compte tenu de la proximité des échéances électorales, l’Organisation des Nations Unies, l’Union africaine, l’Union européenne, les États-Unis, et la Belgique appellent tous les acteurs politiques en vue de parvenir rapidement à un accord sur les conditions d’un processus crédible.

Une façon pour la communauté internationale de dire” oui “ à un dialogue politique qui respecte le délai constitutionnel, un forum dont l’organisation doit intervenir de toute urgence. C’est ce qui se dégage de la déclaration de la communauté internationale relayée, hier jeudi 03 septembre par la presse internationale.

Les envoyés spéciaux et représentants internationaux pour la région des Grands Lacs ont estimé, dans une déclaration, que des mesures urgentes sont indispensables pour la tenue d’élections transparentes et crédibles en RD Congo.

Ils ont souligné la nécessité de prendre sans tarder des mesures nécessaires afin de garantir un espace politique ouvert, la liberté des médias ainsi que la mise en place d’un cadre permettant une participation équitable de toutes les parties au processus électoral, a indiqué le communiqué publié par l’ONU.

Il faut relever que, la RDC est censée tenir à partir du mois .d’octobre prochain une série de scrutins directs et indirects devant conduire à la présidentielle et aux législatives, prévues pour novembre 2016.

L’organisation de ces élections accumule cependant les retards tandis que l’arrestation de nombreux opposants ou militants de la société civile au cours des derniers mois a contribué à maintenir forte la tension politique exacerbée en janvier 2015 par la répression meurtrière de manifestations hostiles au pouvoir, a encore indiqué ce communiqué.
“L’opposition soupçonne le président Joseph Kabila, à la tête du pays depuis 2001, de jouer la montre en vue de se maintenir à son poste au-delà de la fin de son mandat, alors que la Constitution lui impose d’abandonner ses fonctions fin 2016 », ont soutenu la presse qui a relayé la déclaration de la communauté internationale.

Pour elle, la RDC traverse une crise politique depuis la présidentielle de 2011, marquée par des fraudes massives, qui a reconduit à la tête de l’État M. Kabila. Et de préciser, qu’aucun des scrutins qui devaient avoir lieu depuis lors ne s’est tenu, pendant que, Joseph Kabila entretient le doute sur son avenir politique.

Pour la communauté internationale et l’ensemble des Congolais, les prochaines élections doivent’ aussi permettre la poursuite du développement et du renforcement de la sécurité dans un pays ravagé par deux guerres entre 1996 et 2003 et dont la partie est reste gangrenée par la violence des dizaines de milices congolaises ou étrangères.
Par LKT

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