Épidémie de fièvre jaune en RDC: le Dr G. Kaya du Pev rassure la population

Mercredi 1 juin 2016 - 14:40
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Image retirée.Kinshasa est depuis peu confronté à une épidémie de fièvre jaune importée de d'Angola voisine frappée depuis décembre 2015. Une certaine panique s'est emparée de la population kinoise qui veut se faire vacciner pour ne pas contracter cette affection. Il y a donc un vent de panique car quatre cas de fièvre jaune ont été formellement identifiés à Masina et au Bas-Congo. Panique renforcée par la rumeur Selon laquelle, la RDC serait en rupture de stock des vaccins. Ceci a donné lieu à des critiques acerbes contre le gouvernement accusé de n'avoir pas pris les mesures idoines pour contenir cette maladie redoutée et redoutable. Pour en voir le cœur net, la Rédaction de 7SUR7.CD est allé interrogé l'expert national de la question: le docteur Guylain Kaya Mutenda Sheria. Il est Directeur adjoint du Programme élargi de vaccination (PEV en sigle). D'après lui, il n'y a pas lieu de s'inquiéter outre mesure car le gouvernement à travers le ministre de la santé a pris les mesures qui s'imposent pour faire face à ce problème sanitaire. Deux millions des dose sont disponibles a dit le docteur Kaya pour rassurer les congolais en général, Kinois et habitants du Kongo Central en particulier. Ces doses sont destinées à deux zones de santé à l'est de Kinshasa et à 9 zones de santé pour la province frontalière du Kongo Central particulièrement vulnérable à cause de proximité avec l'Angola foyer de l'épidémie. Ainsi les villes de Boma, Matadi, et Muanda sont concernées au premier chef par cette riposte du gouvernement. Le gouvernement tirant les déboires de l'Angola, qui a riposté en retard, a vite réagi Pour contenir cette épidémie importée à cause des mouvements des populations entre les deux pays. Plusieurs prélèvements ont été opérés, plus de 42, ils sont tous négatifs selon le docteur Guylain. Détenteur d'un diplôme en Vaccinologie appliquée, le Dr Kaya soutient que les signes cliniques de la fièvre jaune sont semblables à celles du paludisme et l'hépatite notamment. D'où la confusion observée. Pour confirmer la fièvre jaune dit-il il faut une série d'examens pointus à base du sang. Les premiers sont faits sur place à Kinshasa à l'institut national de recherche biomédicale (INRB). S'ils sont positifs, ils sont acheminés aux laboratoires P5 de l'institut Pasteur de Dakar pour confirmation. C'est à l'issue de ces deux étapes que l'on peut confirmer une fièvre jaune. Prudent le ministre de la santé Felix Kanbange Numbi, a fait un plaidoyer auprès des bailleurs de fonds pour la constitution des réserves de vaccins afin qu'il n'y ait pas rupture. Mais pour les vaccins de routine, notamment anti amaril administré aux enfants à 9 mois, les vaccins sont disponibles a dit le docteur Kaya. Chaque année le PEV vaccine 4 millions d'enfants. En cas de vaccination de masse le nombre des personnes vaccinées atteint 16 millions d'individus. Plus de peur que de mal, Kinshasa est préparé à la menace de la fièvre jaune. Pas la peine de se faire vacciner si on habite loin des zones de santé concernées.

 

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