En vue de relier les communes de Lemba, Ngaba et à celle de Ngiri-Ngiri : L’avenue Kikwit doit être réhabilitée

Vendredi 9 septembre 2016 - 11:33
Image

L’avenue Kikwit est dégradée. La réhabilitation de cette artère, qui porte le nom du chef-lieu de la province du Kwilu, s’avère nécessaire pour assurer une liaison entre les municipalités populeuses de la capitale. Cette artère débute à l’entrée de la commune de Lemba et traverse la municipalité de Ngaba, faisant une frontière avec celle de Limete, se prolongeant jusqu’à la commune de Ngiri-Ngiri.

La situation que présente cette avenue à ce jour est désolante. Un ruisseau s’est crée le long de cette artère, qui se jette dans la rivière Lemba. Principal lieu de décharge publique, l’espace compris entre la rivière Lemba et le prolongement de cette avenue faisant frontière avec la commune de Limete (précisément avec le quartier Mombele).

Ici, Il se forme des montagnes d’immondices et les herbes y poussent, faisant ressembler le lieu à une savane. La circulation des véhicules y est impraticable. Du bétail non encadré, comme des porcs, y est à la recherche de nourriture.

Pour redonner à l’artère son rôle de relier les trois autres communes, parmi les plus peuplées de la capitale, les observateurs avertis suggèrent au gouvernement, notamment au ministère des infrastructures et travaux publiques, de revoir le projet de bitumer le tronçon pour permettre la circulation des véhicules entre les municipalités de Lemba, Ngaba et Ngiri-Ngiri.

Mais, pour une solution transitoire, ils interpellent l’autorité de la ville de peser de tout son poids pour assainir la partie insalubre de cette artère, en attendant le démarrage des travaux de la réhabilitation de cette avenue, pour éviter une de sa disparition complète.

Et ensuite, ils lancent un appel vibrant aux hommes de bonne volonté de jeter une nouvelle passerelle sur cette artère au niveau de la rivière Lemba qui sépare la commune de Lemba à celles de Ngaba et Limete pour le passage des piétons. L’avenue Kikwit était praticable vers les années 96 et la circulation des véhicules y était intense. Des travaux d’asphaltages étaient également initiés avec l’appui de l’ancien gouverneur de la ville de Kinshasa, Mungulu-Ndiaka.

Ce geste posé à l’époque par l’autorité de la ville de Kinshasa avait pour but de désengorger les autres artères environnantes (l’avenue Kianza et celle l’université)des embouteillages qu’elles connaissaient à l’époque. Assortie d’un grand tuyau de la Regideso au niveau de la rivière de Lemba, la situation était un principal obstacle pour achever le projet de bitumer le tronçon et jeter un pont moderne sur la rivière. Celui qui existait était en état de vétusté très avancé.

Par Guylain Imbula