Dans une analyse de la situation politique par le philosophe et acteur politique, Achille Mutombo Cibayi le samedi 17 janvier dernier, il revient que l’actualité sociopolitique du moment est dominée par l’appel des uns et des autres pour le dialogue, la problématique de la loi électorale, l’éventuel glissement du délai constitutionnel et ses conséquences. A cet effet, Achille Mutombo en appelle au dialogue.
Pour lui, le dialogue est une Vertu cardinale dans un Etat de droit, Mais, on ne doit pas dialoguer pour le plaisir, Il faut constamment le faire pour trouver des solutions durables susceptibles de stabiliser notre pays, explique-il.
Se référant à l’Accord cadre d’Addis-Abeba et la résolution 2098, il dénonce la mauvaise foi des dirigeants actuels qui ont contourné la tenue du dialogue national selon l’esprit et la lettre de l’Accord Cadre de la capitale éthiopienne, par l’organisation des concertations dites nationales.
A en croire Mutombo, l’objet principal de ce dialogue est de débattre sur la problématique de la tenue des élections dans le délai constitutionnel. Au cours de ce dialogue, on devrait traiter les questions des prisonniers politiques et d’opinions, en obtenant leur libération, en vue de la réconciliation nationale. Comme acteur politique, Achille Mutombo fustige le projet de la loi électorale adoptée en catimini le samedi par les députés nationaux.
Quant au format de ce dialogue et du lieu, il pense que ce forum national se tenir à Kinshasa ou dans une des provinces du pays afin qu’il y ait l’adhésion des citoyens congolais les plus concernés. Achille Mutombo suggère que le format soit réduit avec la participation de 3 personnes provenant du gouvernement, 3 personnes de l’Assemblée Nationale, 3 personnes du sénat, 3 personnes des ONG de droits de l’homme, 3 personnes des ONG spécialisées en matières électorales, 5 personnes représentant les partis politiques de l’opposition qui ont pignon sur rues, sans oublier le médiateur et Co-médiateur médiateur, membres de l’ONU pour une ‘ garantie internationale.
Pour lui, ce dialogue ne devra pas être compris comme le lieu du partage du pouvoir. S’agissant du glissement, il pense que le respect du délai constitutionnel constitue le gage de paix et de stabilité démocratique.
GODE KALONJI MUK.