Les Forces politiques et sociales pour l’unité d’actions (FPS) ont organisé hier mercredi 26 novembre 2014, dans la salle de conférence Mamie Théthé, dans la commune de Kimbanseke, un culte d’actions de grâce dénommé
Journée de souvenir du 26 novembre 2011 “. Selon Bruno Mavungu, Secrétaire général de I’UDPS, le 26 novembre 2011, différents services de sécurité avaient reçu l’ordre d’empêcher les candidats Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe de clôturer leur campagne en beauté.
Nombre des sympathisants de ces deux candidats à la présidentielle ont été durement réprimés. Les mauvais traitements se poursuivirent pendant les élections et même après la publication de faux résultats. La marche organisée par l’église catholique pour exiger la vérité des urnes fut sévèrement réprimée, des églises furent vandalisées, des prêtres battus en plein culte et des milieux saints saccagés.
La Monusco, Human Right Watch ainsi que des ONG congolaises des droits de l’homme ont fait état des compatriotes fauchés tandis que d’autres étaient portés disparus jusqu’à ce jour.
“C’est en mémoire de toutes ces victimes que nous avons décidé de décréter la date du 26 novembre de chaque année, Journée nationale du souvenir “, a martelé le secrétaire général de I’UDPS. A travers les manifestations de cette journée, les FPS continueront à exiger que la CPI dont les délégués étaient à Kinshasa, ouvre le dossier afin que la justice soit rendue à tontes les victimes. En mémoire de ces victimes et de tous les compatriotes massacrés chaque joui à l’Est de la RDC et en mémoire de toutes les victimes des « bavures » lors de l’opération « Likofi », une minute de silence a été observée.
Les FPS exigent la sécurité du pays qu’elles considèrent comme gravement menacée. L’insécurité est totale dans l’Est du pays. Pour cette structure socio politique, la mise en place précipitée de I’ONIP rentre dans le schéma du pouvoir de subordonner l’organisation des élections ô la fin des opérations de recensement qui s’étendraient sur quatre ans. Les FPS exigent un calendrier global concerté pour les élections à venir, et pensent qu’il y a nécessité et urgence de convoquer le dialogue politique conformément à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité des Nations-U nies.
Elles appellent aussi à la conjugaison des énergies avec I’Eglise catholique et toutes les organisations de la société civile, c’est-à-dire les Eglises et les Syndicats pour mobiliser toute la population afin d’arriver au changement. Le SG de I’UDPS a conclu son propos en annonçant le report de la marche initialement prévue pour le samedi 29 novembre 2014 à une date ultérieure.
Julie MUADI