A moins de deux semaines de la commémoration des festivités de la nativité de l’enfant Jésus et de nouvel an 2016. Les Kinois vivent un calvaire inédit. Il devient quasi impossible, aujourd’hui, de faire un chronogramme de différentes courses à réaliser pendant la journée. Cela ne dépend plus de la volonté des individus, mais plutôt de la nature elle-même.
L’effondrement du pont sur l’avenue By-pass, au niveau du triangle de l’Université de Kinshasa et Mont-Ngafula commune, cause de sérieux problèmes de circulation dans la Ville-province de Kinshasa. Toutes les routes de la Capitale de la RDC sont contaminées par des bouchons terribles.
Les véhicules poids lourds en provenance du Kongo Central, qui empruntaient ce tronçon, sont désormais obligés de passer par l’UPN, pour prendre l’avenue de Libération, dans la Commune de Selembao.
Deux choses sont à craindre, à savoir : la montagne de Sanatorium et le flux humain au niveau du marché Selembao peuvent menacer la sécurité des enfants ou de tous les autres citoyens qui empruntent cette voie d’accès.
C’est pourquoi, bon nombre des Kinois souhaitent que la réhabilitation de l’Avenue By-pass comme toutes les autres routes de Kinshasa, soit une urgence ou une priorité.
La situation sera encore plus difficile à la veille de noël et de nouvel an où, manifestement, les vivants et ‘’les morts’’ vont se côtoyer dans les différents marchés de Kinshasa. Toutefois, en novembre dernier, le 1er Ministre Matata Ponyo et le Directeur général de l’Agence Congolaise des Grands Travaux ont annoncé que les travaux de réhabilitation de l’avenue By-pass reprendraient à la mi-décembre. Au jour d’aujourd’hui, rien n’est fait, observent les Kinois.
Eugène Khonde