Doing Business 2017 : la RDC met en exergue 5 réformes

Lundi 6 juin 2016 - 09:43
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La création d’entreprise, le permis de construire, le raccordement à l’électricité, le paiement des taxes et impôts, et le commerce transfrontalier sont les cinq réformes que la République démocratique du Congo entend prendre en compte en prévision de la publication du rapport annuel du service de la Banque mondiale « Doing Business », qu’on rendre public au mois d’octobre. C’était au cours de la matinée de présentation des réformes Doing Business 2017, organisée par l’ANAPI (Agence nationale pour la promotion des investissements) le vendredi 3 juin 2016, que l’information a été portée à la connaissance du public.

Trois communications ont été faites en marge de cette matinée avant de passer à la présentation proprement dite des réformes de Doing Business 2017. Il s’agit entre autres du mot de bienvenue de Mme le Directeur général de l’ANAPI Wivine Mumba, de l’allocution du Directeur des opérations de la Banque mondiale en RDC Moustapha Ndiaye, et du discours du vice-ministre du Plan et Suivi de la Révolution de la modernité Franklin Tshiamala.

Dans son mot de bienvenue, le Directeur général de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements a d’abord tenu à souscrire le cadre et le contexte de la rencontre du jour, avant de rappeler succinctement à l’intention de l’assistance la mission assignée à son service par l’Etat congolais.
Pour rappel, l’ANAPI a pour mission de participer à l’amélioration du
climat des affaires et des investissements publics et privés en
République démocratique du Congo, promouvoir l’image positive de la
RDC comme pays d’investissements et d’opportunités pour les
investisseurs, faire la promotion auprès des investisseurs nationaux
et internationaux des opportunités spécifiques d’investissements en
RDC, assurer aux investisseurs désireux d’établir ou d’étendre leurs
activités économiques sur le territoire national congolais un
accompagnement qui facilite et accélère les procédures administratives
nécessaires à la réalisation des investissements et à la création
d’entreprises dans les meilleures conditions de délai et de
transparence.
Pour sa part, le Directeur des opérations de la Banque mondiale a,
après avoir félicité les autorités congolaises pour les efforts menés
pour assainir l’environnement en vue de le rendre propice au climat
des affaires et des investissements, conclu à la nécessité d’accélérer
les réformes. Car, a-t-il fait savoir, dans le contexte actuel marqué
par la baisse des cours des principales matières premières,
l’investissement se veut plus que jamais d’impérieuse nécessité.
Il a, en outre, rappelé que la République démocratique du Congo a
fait beaucoup d’efforts en initiant 17 réformes entre 2010 et 2015,
tout en encourageant les dirigeants à maintenir le rythme. Puis, il a
annoncé que la RDC entend prendre en compte cinq réformes pour le
prochain rapport Doing Business dont la publication interviendra d’ici
octobre.
A son tour, le vice-ministre du Plan et Suivi de la Révolution de la
modernité a tenu à rassurer l’assistance la détermination du
gouvernement congolais en vue de se mettre au diapason mondial en ce
qui concerne les facilités d’investissements et de faire le commerce
transfrontalier. Avant d’énumérer les différentes réformes déjà menées
en la matière.
Puis, le vice-ministre Franklin Tshiamala a annoncé les 5 réformes
sur lesquelles la République démocratique du Congo se focalise sur le
prochain rapport Doing Business, en l’occurrence celui de 2017 attendu
d’ici octobre 2016. Il s’agit donc de la création d’entreprise, du
permis de construire, du raccordement à l’électricité, du paiement des
taxes et impôts, et enfin du commerce transfrontalier.
Puis, Mme le DG de l’ANAPI a invité  tour à tour chaque responsable
ou délégué des services publics concernés par les 5 réformes suscitées
d’expliquer les changements intervenus dans la procédure par rapport
au passé.
Ainsi pour la création d’entreprise la mission d’analyse a échu au
Directeur général du Guichet unique professeur Amisi ; le Directeur
général adjoint de la DGDA (Direction générale des douanes et accises)
Carol Lutaladio l’a fait pour la réforme relative au commerce
transfrontalier ; tandis que pour la réforme liée au permis de
construire c’est le Secrétaire général du ministère de l’Urbanisme et
Habita qui l’a fait. L’exercice a ainsi continué avec notamment un
responsable de la DGI (Direction générale des impôts) pour la réforme
relative au paiement des taxes et impôts, et un responsable de la SNEL
(Société nationale d’électricité) pour ce qui est du raccordement à
l’électricité.

Dom