Apres le faciltateur Edem Kodjo et le G7, les évêques catholiques enchaînent jeudi avec des consultations marathons à Kinshasa. Cette fois-ci, ils vont échanger, de manière séparée, avec les délégués de la mouvance présidentielle et ceux de l'opposition principalement de l'Udps. Les évêques se sentent mieux dans leur rôle avant-gardiste de sapeurs pompiers. Tout simplement parce qu'ils veulent éviter que le feu n'embrase tout le pays. Voilà pourquoi les prélats s'impliquent pour débloquer le chemin du dialogue, qui garantirait, au mieux, un processus électoral crédible et apaisé. Les hommes de Dieu sont confiants de réussir leur mission même si elle semble être difficile au regard des calculs politiques des uns et des autres. Le plus important, a rappelé l'abbé Léonard Santedi, le secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo, c'est de ramener les deux camps à discuter et lever les obstacles ensemble pour la réussite du dialogue et des élections à venir. L'église catholique nourrit des craintes de voir le pays basculer dans la violence, si ces divergences perdurent. Voilà pourquoi les évêques ont pris le devant en initiant cette mission d'écouter dabord, puis de rapprocher les deux camps.