* Pour sa part, Léon Kengo, président du Sénat, exige le respect du calendrier électoral
Exercice habituel malgré la « touche » personnelle de chacun. Lors de la rentrée parlementaire, les deux présidents des chambres du Parlement congolais, Aubin Minaku pour l’Assemblée nationale et Léon Kengo wa Dondo pour le Sénat, apportent au discours officiel une note teintée de leurs convictions personnelles. Car, l’opposant Kengo et le très PPRD Minaku profitent de la tribune ainsi offerte pour faire passer leurs messages. Hier, le Speaker de la Chambre basse s’est prononcé en faveur d’un dialogue autour du processus électoral, tout en émettant un bémol. Oui au dialogue, mais dans le respect des prérogatives de l’Assemblée nationale et celles d’autres institutions dont la Commission électorale indépendante (CENI). Une phrase déjà entendue lors de la tenue des Concertations nationales. Pour sa part, le premier d’entre les Sénateurs s’est prononcé en faveur du respect du calendrier global. Mais, prend-t-il soin de préciser, " sans moyens, le calendrier électoral serait irréaliste ". Car, le président du Sénat est conscient que sans moyens financiers conséquents, le calendrier de la CENI ne serait pas tenable. Le Président de la Chambre haute invite, par conséquent, le Gouvernement ainsi que les partenaires internationaux à délier les cordons de la bourse pour la matérialisation des échéances fixées par la CENI. M. M.
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