Le PGR est convaincu que l’on ne saurait rêver émergence, investissement, paix sociale
sans une bonne justice.
Le Procureur Général de la République, Flory Kabange Numbi, est en passe d’institutionnaliser la prime d’excellence, ouverte à tous les magistrats du ministère public qui se distinguent dans l’exercice de leur profession. Après le premier cru en octobre 2014, la deuxième édition est prévue ce samedi 9 janvier, au Congo Fleuve Hôtel. Témoin éminent de l’événement, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, représentant personnel du chef de l’Etat, Joseph Kabila, magistrat suprême. C’est cela, la patrie reconnaissante.
Les heureux lauréats seront connus ce samedi 9 janvier. Les magistrats du ministère public (parquet) qui se sont distingués dans leur travail, sur fond de probité morale, méritent de la République.
Ils seront présentés publiquement et récompensés par une prime d’excellence, au terme d’un critérium, selon des sources, à la fois rigoureux et objectif. Avec cette deuxième édition, le PGR Flory Kabange Numbi est sur le point d’institutionnaliser la Prime d’excellence que la République a décernée, pour la première fois en octobre 2014, aux magistrats congolais qui sortent du lot dans la manière de dire le droit et de rendre la justice. Cette politique d’encouragement constitue une innovation apportée par le Parquet général de la République sous l’impulsion du très discret PGR Flory Kabange Numbi, préoccupé par une bonne administration de la justice. Car, le PGR est convaincu que l’on ne saurait rêver émergence, investissement, paix sociale sans une bonne justice. Pas de sécurité juridique et judiciaire, point de développement. Or, cela passe par des magistrats consciencieux.
CRITERES
Pour ce qui est des critères objectifs, des sources qualifiées font état des magistrats qui se sont illustrés dans la lutte contre la corruption, les violences faites à la femme et ceux qui soutiennent l’action publique avec zèle et perspicacité.
Cette prime d’excellence est la preuve qu’en République démocratique du Congo, des magistrats vertueux, consciencieux existent.
Cette initiative est à encourager dans la mesure où elle suscite de l’émulation dans le chef des magistrats du ministère public. Il s’agit d’introduire un mode de cotation qui rassure les magistrats vertueux et stimule les autres à bien faire, car leur rendement ne sera pas oublié. Il ne s’agit pas seulement de sanctionner les magistrats véreux, mais il faut également savoir encourager ceux qui ne ménagent aucun effort pour que le droit soit bien dit en RDC, comme cela se fait sous d’autres cieux.
Didier KEBONGO