Des experts en chiffre approfondissent de nouveau leurs connaissances sur ce référentiel OHADA

Mardi 16 décembre 2014 - 17:28

Séminaire tenu par le CPCC
Les travaux ouverts par le secrétaire général André Foko Tomenao pour permettre aux participants, qui n’ont jamais été touchés par les actions de formation du CPCC sur le Système comptable OHADA, de se rattraper!

Le Conseil permanent de la comptabilité au Congo (CPCC) organise un séminaire sur « l’approfondissement et le basculement des comptabilités des entreprises en système comptable Organisation pour l’harmonie en Afrique du droit des affaires (OHADA) depuis hier lundi 15 décembre au centre Caritas-Congo, situé rue Bansoko, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa. Les travaux ont été ouverts par le secrétaire général du CPCC, André Foko Tomena.

C’est un nouveau séminaire, tenu par l’autorité congolaise de comptabilité en l’espace d’un mois, qui est sollicité par des experts en chiffre, pour la plupart non encore formés par le CPCC, pour approfondir leurs connaissances sur ce référentiel OHADA.

Il se penche sur le remplissage des nouveaux tableaux de synthèses du Système comptable OHADA qui vont accompagner les déclarations fiscales de 2014, établies sur base des revenus de 2014.
La maîtrise de toutes les spécificités du système OHADA

Le secrétaire général Foko a précisé que la première application du référentiel comptable OHADA des professionnels de la comptabilité une parfaite maîtrise de toutes les spécificités de ce système OHADA ainsi que des points clés à connaître pour la préparation et la production des comptables annuels fiables au titre de l’exercice comptable 2014. Raison d’ailleurs de la sollicitation de ce deuxième séminaire.

Les travaux permettent aux participants, qui n’ont jamais été touchés par les actions de formation du CPCC sur le Système comptable OHADA, de se rattraper, d’actualiser leurs connaissances sur ce référentiel et/ou d’avoir le même niveau des connaissances qui ceux de leurs collègues qui n’ont jamais été formés par le CPCC sur le Système comptables OHADA.

Le secrétaire général du CPCC a justifié la tenue de la formation pour répondre aux besoins des productions des états financiers et des professionnels de la comptabilité en matière de formation de ce nouveau référentiel afin d’hisser la RDC, dès cette première année d’application du droit et du système comptables OHADA, au rang des pays leaders en Afrique et plus particulièrement dans le pays de l’espace OHADA en matière de comptabilité.

Surtout que l’ambition, selon le secrétaire Foko, est de voir le taux d’application du Système comptable OHADA en RDC atteigne, dès 2014, le 70% pour justifier pour justifier le statut du pays de leader en matière de comptabilité en Afrique Francophone et Sub-saharienne.

Le séminaire se plancher sur plusieurs matières. Il s’agit de révisiter le Système comptable OHADA pour fixer les idées sur les principales caractéristiques, ses différences et convergences avec le Système comptables congolais ainsi que sur les points clés et les spécificités du Droit et du Système comptables OHADA que chaque professionnel de la comptabilité doit connaître.

Des spécificités abordées

Il est aussi prévu de pencher sur les spécificités propres aux comptes du système comptable OHADA, qui seront abordées classe par classe et en détail, sur les aspects fiscaux liés à la clôture des comptes. les animateurs, toujours selon le secrétaire général du CPCC, vont répondre aux préoccupations des participants sur toutes les questions qu’ils se posent pour l’établissement des déclarations fiscales de 2015/2014 à déposer à la DGI (Direction générale des impôts) sous l’environnement du référentiel comptable OHADA.

Les travaux se consacrent également au remplissage des nouveaux tableaux de synthèse du Système comptable OHADA, en ligne et en dur, qui serviront de base à l’établissement des états financiers personnels préconisés par l’OHADA dans trois systèmes retenus par le Droit comptable OHADA, à savoir le système normal, le système allégé et le système minimal de trésorerie.

Par Lucien Kazadi Tshibambe