La VSV réclame des garanties quant à la sécurité de cet ex ADGA de la SNEL.
La Voix des Sans voix pour les droits de l’homme (VSV) réclame des garanties quant à l’intégrité physique ainsi qu’à la sécurité de Bernadette Tokwaulu Aena, tout comme celles de sa famille en ordonnant cessation de toutes formes de menaces contre elle.
Dans un communiqué daté de mercredi 24 septembre 2014, cette association veut aussi l’ouverture d’une enquête indépendante pour déterminer les auteurs et commanditaires des menaces contre cette dame, dans le but de les traduire en justice et de les sanctionner, conformément à la loi.
Convoquée à l’ANR
Selon la VSV, le mardi 23 septembre dernier, Bernadette Tokwaulu, membre de la majorité présidentielle (MP) et ex administrateur délégué général adjoint (ADGA) de la Société Nationale d’Electricité (SNEL), a été informée que M. Kalev Mutond, administrateur général de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR), cherchait à obtenir son numéro de téléphone. Anticipant les faits, elle l’a appelé. Pour toute réponse, l’homme lui a promis de la rappeler.
Mais quelques instants plus tard c’est M. Roger Kibelisa Ngambaswi, administrateur principal de l’ANR en charge du département de la sécurité intérieur, qui va prendre contact avec Tokwaulu, via un texto, l’invitant à se présenter à son office, sans lui préciser le motif. Suite à ces faits, l’actrice politique de la MP va réclamer à son interlocuteur une demande officielle et administrative. Et le lendemain, vers 10h40, Roger Kibelisa va lui apprendre que ses agents avaient déposé une invitation à son domicile, que la mère de Bernadette Tokwaulu avait réceptionnée. Le document, référencé n°05/oo/EM/ANR/DSI/081/2014, émis le 23 septembre 2014 et signé par l’administrateur principal de l’ANR/DSI, portait obligation à Bernadette Tokwaulu de se présenter, dès réception, au département de la sécurité intérieure de l’ANR.
Menaces de mort
Il revient à la VSV que les pressions dont fait l’objet Bernadette Tokwaulu serait causées par ses prises de position politiques contre la révision constitutionnelle. Cela, contrairement à la position de certains acteurs de la majorité présidentielle. La VSV atteste que Tokwaulu reçoit même des menaces de mort, par des inconnus, via ses proches.
YHR