De retour à Kinshasa après un bref séjour dans l’Est de la RDC, le n° un du centre congolais de l’enfance et de la famille, (CCEF), Mme Lukombo qui est aussi Directrice administrative et financière du Centre, a fixé les professionnels des médias au sujet des activités menées par le centre dans la partie Est du pays.
Sa mission effectuée à l’Est avait un double objectif, à savoir suivre avec les encadreurs de la jeunesse sélectionnés une formation en psychothérapie et puis descendre sur terrain et identifier les cas récents des femmes violées en vue d’une planification de la prise en charge pour la prochaine saison.
Selon Mme Lukombo, la formation en psychothérapie s’est déroulée sans encombre. La matière était bien assimilée par les participants. Le tout s’est terminé sans problème dans cette zone de turbulence.
La Direction administrative s’était d’autant plus félicitée qu’elle a déjà eu à apprendre des techniques de la psychothérapie auprès du fondateur du CCEF qui n’est autre que le professeur Masiala Ma Solo, Docteur en psychologie qui assume la fonction de Directeur exécutif du Centre.
A propos du Centre, la Directrice administrative a indiqué que les enfants en situation difficile pris en charge par le CCEF et certains parents des foyers en difficulté font l’objet d’un encadrement de choc. Ce, avec une éducation solidement ancrée dans une éthique sociale de type protestant où le travail et l’individu sont valorisés en vue d’éveiller la conscience de la transformation de la société.
Pour le cas spécifique des viols, on peut oser affirmer que l’Est de la RDC est un véritable pandémonium en matière de violences sexuelles serait-il exagéré de parler de la capitale de violence sexuelle !
Par ailleurs, il sied de noter que sans jeunes conscients de leur rôle dans la société et sans familles stables, on ne peut parler de développement socio-économique véritable pour une nation. Le CCEF embrasse tous les deux aspects.
En ciblant l’enfance et la famille dans sa lutte contre le sous développement en RDC, il va sans dire que le CCEF a pris le taureau par les cornes. Et puisque tout taureau pris par les cornes finit toujours par être vaincu, il y a de l’espoir qu’un jour les choses iront beaucoup mieux en RDC grâce aux structures sociales du genre CCEF.
Par G.O.