Contribution financière des Occidentaux pour les élections : toujours rien

Mercredi 2 mars 2016 - 13:25

Il n’est un secret pour personne que les Occidentaux tiennent à l’organisation des élections, dans les délais, dans notre pays. Mais, ils entonnent cette musique avec une telle virulence que certains Congolais s’en lassent. Après tout, certains sages n’ont-ils pas dit qu’on ne peut pas prétendre faire le bonheur de quelqu’un contre son gré ni être plus royaliste que le roi?

 

Mais, acceptons que ce faisant, ils tiennent à ce que la démocratie s’enracine dans notre pays, cependant, doivent-ils oublier l’essentiel ? Et l’essentiel ici, c’est leur contribution financière à l’organisation dés élections dans notre pays. Car, les mots ne peuvent se substituer à l’action. On a beau gloser, on a beau râler, dès lors qu’on ne met pas la main dans les poches, les urnes ne vont pas se fabriquer ni se transporter seules, les matériels informatiques, et autres ne vont pas sortir de la cuisse de Jupiter...

 

Toujours rien …

Au sujet du financement des élections, nos fins limiers ont échangé avec un responsable de la Ceni qui a requis l’anonymat. Ce dernier n’a pas fait mystère du fait que nos partenaires occidentaux n’ont toujours rien versé pour l’organisation des élections dais notre pays. Jusque-là, en dépit de moult promesses et en dépit de l’exemple du gouvernement de la République qui a arrosé la caisse de la Ceni avec des espèces sonnantes et trébuchantes.

 

A ce sujet, notre interlocuteur a tenu le crachoir en ces termes : « Nous croyions que la création du PACEC/Comité de Partenariat du Projet d’appui au Processus électoral allait servir de déclic pour les différent contributeurs.

Mais, hélas, après deux réunions auxquelles ont assisté des Ambassadeurs des pays comme les Etats-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et la Belgique, pas un penny n’est tombé dans la caisse de la Ceni.

Or, nous ne pouvons pas organiser les élections dans un pays aux dimensions semi-continentales, avec les mots seulement. »

Voilà des propos qui sonnent comme des cloches pascales et qui ont le mérite de situer les responsabilités en cas de retard, comme il est de plus en plus probant, dans l’organisation des élections.

Par LP