Réunies à l’Hôtel de la Gombe pour clôturer à leur manière le mois de la femme, des femmes de la chaîne de Télévision Congo Web ont évoqué le cas de Mike Mukebayi, éditeur du bihebdomadaire «C-News» arrêté et transféré depuis le mois d’août 2014 à la prison centrale de Makala pour des écrits de son journal. Une façon pour les consoeurs de cette Télévision de marquer leur désaccord à l’arrestation de Mukebayi au regard du thème (la dépénalisation des délits de presse en RD-Congo) qu’elles avaient choisi. A en croire leur thème, des femmes de la Télévision Haute Définition tiennent à la dépénalisation des délits de presse. Un thème aussi riche que l’ancien ministre de Communication de M’zee Laurent Désiré Kabila, Didier Mumengi a eu le plaisir de venir partager avec les femmes de l’une des rédactions de Kinshasa composée en grande partie des femmes et fortes dans l’exercice de leur métier son expérience dans le combat de la lutte sur la dépénalisation des délits de presse en RD-Congo.
L’ex ministre de M’zee, a été vite rejoint au podium par Tshivis du Journalisme en Danger (JED). Le responsable de cette organisation de défense des droits des journalistes a estimé qu’avec la proposition de Loi sur l’accès à l’information présentée à la Chambre haute du Parlement par Moïse Nyarungabo, la RD-Congo tant vers un état où la dépénalisation des délits de presse est acceptée. La proposition de Loi du Sénateur Nyarungabo rend obligatoire à l’accès à l’information par qui veut être informé en dehors des informations classées «secret d’Etat». L’initiative des femmes de Congo Web Télévision, de réfléchir sur la dépénalisation des délits de presse en RD-Congo par clôturer à leur manière le mois de la femme, a été saluée par un grand nombre des invités, qui avaient souscrit à soutenir la démarche des grandes dames de la chaîne de Shabani Record, qui lui même croit à la capacité et à l’autonomisation de la femme.
CHRIS WADOL