Conditions pour participer aux provinciales: CENI et opposition se concertent ce vendredi

Vendredi 24 avril 2015 - 12:50

Le rendez-vous est pris pour ce vendredi 24 avril 2015 entre la CENI (Commission électorale nationale indépendante) et des partis politiques de l’opposition afin de débattre des conditions posées par cette famille politique pour sa participation aux élections provinciales, urbaines, municipales et locales. L’annonce a été faite par le secrétariat technique de cette frange de l’opposition après avoir reçu la confirmation du côté de la CENI.

La rencontre va avoir lieu au siège de la CENI dans la commune de la Gombe à Kinshasa. Selon la source de l’opposition, c’est le vice-président de la centrale électorale, André Mpungwe entouré de ses collègues du bureau et de l’assemblée plénière qui vont discuter avec les ténors de ces partis politiques de l’opposition sur les problèmes de nouveaux majeurs et du calendrier électoral qui, pour eux, apparaît irréaliste, ainsi que sur d’autres sujets liés à ces élections.

L’opposition, dans sa dernière déclaration, a parlé des préalables indispensables à l’organisation des élections inclusives et apaisées. Des préalables que la CENI et le gouvernement ne voulaient pas jusque-là prendre en compte, selon toujours de l’opposition.

C’est dans ce cadre qu’ils avaient pris la décision, le 20 avril 2015, de rejeter l’opération de dépôt de candidatures pour les élections provinciales lancées par la CENI le 15 avril dernier à travers ses BRTC (Bureaux de réception et de traitement des candidatures) installés sur l’ensemble du pays.

La rencontre de la CENI entre une partie de l’opposition se tient en ce jour où l’UDPS (Union pour la démocratie et progrès social) a promis d’organiser une marche de protestation pour réclamer la vérité sur le dossier de la fosse commune de Maluku, où plus de 420 corps ont été enterrés dans les conditions qu’on ne cesse de déplorer et dont on réclame l’identité. Ces corps avaient été inhumés nuitamment dans cette commune périphérique de Kinshasa.

Maintenant que les deux parties décident volontiers de se rencontrer, la grande question qu’on se pose est celle de savoir si l’échange va leur permettre d’aplanir leurs divergences afin de faire triompher la démocratie.

Par LKT et JM

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