Plusieurs Kinois habitants Kimwenza, dans la commune de Mont-Ngafula, à Riflar, dans la commune de Kisenso, prennent chaque jour le train urbain de la SCTP (ex-Onatra) pour atteindre le centre ville (gare centrale), en payant seulement 500 FC.
A ce désagrément, les habitués de ce train ajoutent aussi le risque de déraillement auquel ils s’exposent en empruntant ce moyen de transport urbain. Ce risque est surtout redouté au niveau du quartier Ancien Combattants, où beaucoup de sable s’est accumulé sur les rails, faute d’entretien régulier de la voie ferrée par la Société Commerciale des Transport et des Ports (ex-Onatra).
Pour éviter au train de déraillement, le machiniste du train est obligé de ralentir chaque fois qu’il traverse le quartier Ancien Combattant, perdant ainsi de précieuses minutes. Cette situation relance le problème de l’entretien régulier de la voie ferré sur l’axe Kinshasa-Matadi. Un mal auquel le nouveau comité de gestion de la SCTP, nommé par le chef de l’Etat, doit vite s’attaquer pour éviter des accidents mortels.
En attendant, le train urbain est obligé, en cette saison des pluies, de recourir souvent au service d’un tracteur pour évacuer le sable avant de traverser le quartier Anciens Combattants. Autre difficulté déplorée par les passagers du train, c’est la présence de fumeurs de chanvre et de nombreux délinquants à bord des wagons. Ces derniers qui bénéficieraient même de certaines complicités, refusent souvent de payer leurs tickets. Comme on le voit, le nouveau directeur général de la SCTP, Mr Kimbembe Mazungu, et la PCA Mme Vicky Kamumwa, ont du pain sur la planche.
Par BENIE MAYALA