Commune de Kalamu : Des eaux en provenance de Makala détruisent le quartier Pinzi

Mardi 10 juin 2014 - 11:16

Image retirée.

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Le quartier Pinzi, dans la commune de Kalamu, est en train de se détruire à petit à petit, à cause de son envahissement, de manière ininterrompue, par des eaux en provenance de la commune voisine de Makala.

Selon des habitants contactés, cet envahissement permanent par des eaux serait dû, entre autres, à une canalisation bouchée et à une autre obstruée quelque part. N’étant plus encadrée, l’eau cherche à se frayer son propre chemin, causant de graves dommages aux quartiers Pinzi et Yolo-Sud, dans la commune de Kalamu.
Ce débordement des eaux qui dure depuis plusieurs années est en train de détruire petit à petit ce beau quartier d’antan qui faisait la fierté de la commune.
La circulation des personnes et des véhicules y est complètement perturbée du fait de la présence permanente des eaux.
Parmi les voies victimes de ce ruissellement effréné des eaux figure la direction parallèle entre les avenues Kimwenza et Université, appelée aussi “ Mundele Ngulu“, qui va du boulevard Ezo jusqu’à l’avenue Kapela (frontière entre Yolo-Sud et Yolo-Nord). Il y a aussi les deux grandes artères que sont l’avenue Kikwit (délimitant les communes de Kalamu et Makila) ainsi que le boulevard Ezo (délimitant les quartiers Yolo-Sud et Camp Pinzi). Il est devenu impossible, depuis plusieurs années maintenant, aux véhicules de traverser, d’un bout à l’autre, ces deux grandes voies qui font pourtant la jonction entre la chaussée de Kimwenza et l’avenue de l’Université, sans utiliser des raccourcis compliqués.
Lorsqu’il pleut, la situation se complique davantage. De grandes quantités d’eau en furie en provenance de Makala se déversent au quartier Pinzi avant d’aller finir leurs courses un peu plus loin dans le caniveau de l’avenue de l’Université, après avoir traversé une partie du quartier Yolo-Sud dans la même commune de Kalamu.
Attendue avec impatience l’implication des autorités urbaines permettrait de résoudre cette situation qui n’a que trop duré.
Aimé TUTI

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