Le document de référence est le Schéma d’Orientation Stratégique de l’Agglomération Kinoise (SOSAK).
Les opportunités d’investissement dans la ville de Kinshasa ont été évoquées par le ministre provincial du Plan, Budget, Travaux publics et Infrastructures, Robert Luzolana. C’était lors d’une occasion offerte par l’Agence nationale pour la promotion des investissements (ANAPI). Le ministre kinois a eu à indiquer à quel point Kinshasa constitue un vaste marché au cœur de la RDC et en Afrique centrale.
Aux dires du ministre provincial du Plan, la ville de Kinshasa constitue la plaque tournante du commerce, à la fois vers les autres provinces le long du fleuve et vers les autres pays. Elle dispose d’une Zone économique spéciale (ZES) octroyant des avantages conséquents aux investisseurs. Prise comme bonus, la main-d’œuvre y est jeune, qualifiée et abondante.
"La nouvelle méthodologie de développement urbain exige une planification participative, assortie d’un plan d’investissement. Pour la ville de Kinshasa, le document de référence est le Schéma d’Orientation Stratégique de l’Agglomération Kinoise (SOSAK)", a soutenu le ministre Robert Luzolana.
Dans son adresse, le membre de l’Exécutif provincial a indiqué que le SOSAK est élaboré selon la méthodologie participative et présente la vision de la ville de Kinshasa, à l’horizon 2030. Ce Schéma offre, par ailleurs, un double avantage, au regard de la planification et de l’aménagement urbain. Il se compose d’une partie infographique et d’un programme d’investissement, destiné à améliorer les interventions physiques, capables d’entraîner la résorption de la pauvreté dans la ville de Kinshasa.
"Le SOSAK est accompagné d’un projet d’investissement à court, moyen et long terme de 5, 10 et 15 ans ", a-t-il encore signalé.
Ce Schéma propose également des modalités de mise en œuvre de différents investissements dans le contexte institutionnel et financier de la capitale.
VALORISATION DES DECHETS
Dans la pratique, la priorisation des actions à mener, porte sur les initiatives liées tant à des Partenariats Public/Privé, et aussi bien privés que publics. Ces actions pourront porter sur le traitement et la valorisation des déchets, sur le transport par la réhabilitation et la mise en service du train urbain, ainsi que l’introduction du BHNS sur trois itinéraires.
Le premier sur le boulevard Lumumba, jusqu’à la hauteur de l’aéroport de N’Djili, le second sur le boulevard du 30 juin, et le troisième sur l’avenue Libération, avec le prolongement jusqu’à la Banque centrale du Congo (BCC).
Dans le même BHNS, il sera aussi question de la construction des équipements sociaux d’envergure tels que les hôpitaux, les espaces de négoce, des complexes scolaires et académiques.
Concernant les initiatives privées dans le cadre du SOSAK, il y est attendu la promotion de la construction des structurantes à péages, telles que les routes de contournement au Sud et au Nord de la capitale.
Le développement de l’écotourisme par l’exploitation du fleuve Congo et ses nombreux ilots, ainsi que tout le flanc Sud de Kinshasa, le long des rivières Lukunga et N’Djili. Et dans la même synergie, il peut être actionné le développement de l’agriculture, notamment en s’appuyant sur l’immense hinterland vivrière de la ville. "La libéralisation récente du secteur de l’électricité permet son exploitation par tout investisseur et ce, tant par la technologie ancienne que par la promotion d’autres formes d’énergies renouvelables. Le SOSAK ouvre de véritables perspectives d’investissement pour la ville de Kinshasa", a renchéri le Ministre provincial du Plan et du Budget.AMBALU/Cp