Le rapporteur adjoint de la Ceni, Onésime Kukatula, a dressé un tableau si éloquent au terme du séminaire d’échange des mandataires des Partis politiques sur le cadre légal et réglementaire des élections en RD Congo. C’est surtout pour démontrer que la Ceni s’est engagée à organiser le cycle électoral 2013-2016 dans la transparence et par la crédibilisation du processus électoral. 335 sur les 705 mandataires qui ont participé à cette session de formation ont exprimé leur satisfaction pour les enseignements de qualité reçus. Ils ont appris beaucoup de choses et se sont dits prêts à répercuter ces enseignements afin de convaincre leur base à la souplesse dans l’application du pacte de transparence, stabilité et, donc, dans la lutte contre les déficits des élections de 2006 et 2011. «La Ceni a semé sur une terre fertile et la moisson abondante devra profiter à la République Démocratique du Congo, maintenant et de génération en génération», ont déclaré les participants dans leur mot de remerciement. Les 335 participants ont reçu des brevets de participation. La CENI prétend, au terme de ces échanges, avoir atteint l’objectif. «Les enseignements reçus nous permettrons de corriger les erreurs du passé. Ainsi, au terme de ce séminaire de formation organisé par la Commission Electorale Indépendante Nationale, nous sommes déterminés à améliorer la qualité du processus électoral en République Démocratique du Congo ». Avec cette affirmation, prononcée à la clôture du séminaire, le mardi 16 septembre 2014, dans la salle des spectacles de l‟Hémicycle du Palais du peuple, les mandataires des Partis politiques ont embelli leur connaissance sur le cycle électoral en RDC. Car, le cadre de concertation mise en place par la Commission électorale nationale indépendante est une boucle méphistophélique des élections chaotiques et de déficits de connaissance en matières électorales d‟une part, et de l‟autre, l‟absence d‟un cadre d‟échange a miné les processus électoraux antérieurs. Un mal contre lequel la Ceni essaie de lutter depuis l‟installation de l‟actuelle équipe conduite par Abbé Apollinaire Muholongu Malumalu. Le résultat de la bénéfique formation a eu, effectivement, de quoi s‟en réjouir par rapport aux matières assimilées. Onésime Kukatula en a récapitulé quelques unes au cours de la cérémonie de clôture. Il s‟agit, entre autres, de la Démocratie et les élections, c‟est le cas du cadre légal ; du Cycle électoral, effectivement sur les différentes étapes et leurs implications ; des informations sur les systèmes électoraux et les parties prenantes au processus électoral. Cette matière se réfère à la justice électorale. Par ailleurs, d‟autres matières sur les passations des marchés, la surveillance du processus électoral et l‟accompagnement stratégique du processus électoral ont été également dispensées sans omettre la présentation de l‟état des lieux du processus électoral 2013-2016. Toutes ses matières ont fait dire au rapporteur adjoint, dans son rapport, que si les élections de 2006 ont été pour beaucoup un succès, selon le témoignage de la Communauté internationale, il en découle pas moins que celles de 2011 ont été catastrophiques. C‟est pour cette raison, a-t-il déclaré, que la CENI a mis en place cette formation en faveur des Partis politiques. Donc, l‟objectif poursuivi vise à ce que les Partis politiques puissent se familiariser avec le cadre légal réglementant les élections et la maitrise des grandes thématiques inhérentes à l‟introduction de l‟administration électorale. Aussi, ils devront s‟enquérir sur les opérations techniques en cours à la Ceni, notamment, sur la fiabilisation du fichier électoral et la stabilisation des cartographies opérationnelles et, enfin, dégager les grandes lignes du programme national de la surveillance électorale pour le cycle 2013-2014. Maintenant, à travers cette formation, les Partis politiques et la Ceni vont émettre sur les mêmes longueurs d‟ondes. Et le vice-président de la Ceni à déclaré clos le séminaire de trois jours, avant de décerner les brevets de participation. Dans les faits, le processus électoral en Rd Congo, à travers ce genre de formation, se redresse peu à peu.