Société

Les habitants de certains quartiers de Kinshasa se plaignent des délestages sévères qu’ils constatent depuis le début de l’année. Pour manifester leur mécontentement, des jeunes du quartier Salongo dans la commune de Lemba ont brulé des pneus mardi 2 février, déplorant les coupures fréquentes d’électricité. Ils ont également dénoncé l’indifférence du gouvernement face au manque d’électricité dans cette partie de la ville de Kinshasa. Des habitants d’autres communes qui font face au même problème s’en plaignent également.

“Eglises du réveil”, “églises évangéliques”, “églises de la guérison”, “ministères”, “pasteurs autoproclamés”... Toutes sortes de cultes fleurissent depuis des années sur Kinshasa, qui promettent monts et merveilles sur terré ou au ciel, en enrichissant les gourous qui les répandent.  

Restés longtemps muets sur leurs mauvaises conditions sociales, les travailleurs de la Générale des Carrières S. A (Gécamines) sont sortis de leur silence. Ils dénoncent les menaces qui pèsent sur la survie de leurs familles et la tension monte d’un cran dans cette société.   Pour sauver ce qui peut l’être encore, ils exigent la démission immédiate et sans conditions du président du Conseil d’administration, Albert Yuma Mulimbi.

L'« engrenage du malheur » s'est remis à tourner dans l'Est de la République démocratique du Congo (DRC). Trois ans après la défaite d'une grande offensive rebelle par les forces de l'ONU et du gouvernement au Nord Kivu, des milices armées s'attaquent de nouveau à la région et jettent des milliers de civils sur les routes, a affirmé vendredi 30 janvier 2016 le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).

La République démocratique du Congo, à travers le coordonnateur du Mécanisme national de suivi (MNS), est invitée, à la fin du mois de février, à l’ambassade de Suède pour une collaboration concrète concernant l’aspect genre des engagements souscrits par le Congo-Kinshasa dans le cadre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. C’est hier mardi 2 février que l’ambassadrice de ce pays européen a fait le déplacement au siège du MNS pour informer officiellement François Muamba de l’organisation de ces assises en faveur de la femme et de la jeune fille congolaise.

Pas anecdotique. Un automobiliste roulant à vive allure a manqué de tamponner un piéton traversant la route. Le drame a failli se produire hier mardi en début d’après-midi à la 13ème rue Limete. Le chauffeur, visiblement nonchalant, a pointé du doigt le viaduc construit à cet endroit. Manière très originale pour le conducteur du véhicule de dire au piéton qu’il ne devrait plus traverser le boulevard, sans emprunter la passerelle. Du coup, cet accident raté a soulevé la problématique de l’utilisation des ponts aériens lancés depuis quelques mois sur le boulevard Lumumba.

Le Plan d’action humanitaire (PAH) 2016 a été lance hier mardi 02 février, en présence des délégués du Gouvernement de la République, des représentants des Ongs internationales, des bailleurs de fonds ainsi que ceux de la communauté humanitaire.

Les pluies diluviennes  qui tombent ces derniers jours dans le territoire de Malemba Nkulu (Haut Lomami) ont endommagé une centaine d’écoles. Le responsable local du  bureau de la sous-division de l’enseignement, Welonje Kalenga wa Bulundu, a déclaré lundi 1er février que la destruction de ces écoles perturbe les activités scolaires.

Les difficultés sociales que connaissent les filles et fils de Kabambare au Maniema préoccupent l’Union des filles et fils de ce territoire. La présidente de cette association, Mme Jeanne Jaffari Raüs plaide pour l’intervention de l’Etat.   L’union des fils et filles de Kabambare (UFK) n’a pas dérogé à son habitude d’échange de vœux annuels. Députés, sénateurs, filles et fils Bangubangu et plusieurs autres invités, se sont retrouvés dimanche 31 janvier 2016 dans la salle de conférences de l’Hôtel Africana dans la commune de Lingwala à Kinshasa.  

Cinq  jours après la mise en terre de Marie Misamu à la Nécropole « Ciel et Terre », Kinoises et Kinois n’arrêtent  d’épiloguer sur les dysfonctionnements  enregistrés dès l’annonce de la disparition de l’auteure de « Salela ngai bikamwa », tout au long des préparatifs de ses funérailles ainsi que durant les deux jours de ses obsèques. Pour d’aucuns, les hommages qui devaient lui être rendus se sont soldés par un fiasco organisationnel.