Sécurité

(tv5monde.com)Les trois personnes enlevées jeudi au Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo, sont employées par une société privée travaillant en sous-traitance pour l'ONU, a-t-on indiqué vendredi à la Mission des Nations unies en RDC (Monusco). "Il ne s'agit pas d'agents de l'ONU, ce sont des agents privés employés par une société privée qui fait de la sous-traitance pour UNMASS", le service d'action antimines des Nations unies, a déclaré à l'AFP Charles Bambara, directeur de l'information publique de la Monusco.

La confirmation, mercredi 15 avril 2015 par le gouverneur du Nord-Kivu (Est de RD Congo), de la présence d’une centaine de soldats rwandais dans le parc des Virunga a accru l’inquiétude des habitants du territoire de Nyiragongo.

Faisant suite à une première rencontre en février à Kigali, une délégation technique du ministère de la Défense congolais s'est rendue au Rwanda ce mardi 21 avril pour rencontrer les ex-rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23). Cette rencontre, pour tenter d'organiser leur rapatriement volontaire, a eu lieu dans le camp de l'est du pays où les ex-rebelles sont cantonnés. La discussion a été houleuse et aucune avancée n'a été constatée.

Une incursion des militaires étrangers est signalée depuis dimanche dernier tout près des frontières de Bunagana, Bukina et de Rwasa dans les groupements de Buhumba et Kibumba en territoire de Nyiragongo au Nord-Kivu. Cette infiltration est précisément constatée dans le parc des Virunga qui s’étend des deux côtés de la frontière rwandaise et congolaise. Les autorités locales allèguent qu’il s’agirait des soldats rwandais.

On s’interrogeait encore sur la composition et l’identité des bandits qui avaient braqué, le vendredi 3 avril 2015, un sujet indien à son domicile de l’avenue Basoko n° 5454, commune de la Gombe, quand on a appris qu’une autre bande des malfaiteurs venait d’agresser une semaine plus tard, , le jeudi 9 avril 2015, en face de l’église catholique St Joseph à Matonge, le cambiste Ernest Kalonji.

Arrêté par les services de sécurité dimanche 19 avril 2015 vers 8 heures à Pasisi dans la commune Mulekera en ville de Beni (Nord-Kivu, Est de RD Congo), un présumé rebelle ougandais a accusé un « officier supérieur » - non autrement identifié - des Forces armées de la RD Congo (FARDC) d’être « à la tête d’un groupe de ravitailleurs » des ADF. Avouant avoir « participé » au récent massacre de 18 civils, ce présumé ADF qui venait de s’infiltrer dans la ville, a aussi signalé la présence d’« un groupe des ADF aux alentours de Beni ».

L'armée sud-africaine va être déployée pour maintenir l'ordre dans le township d'Alexandra, à Johannesburg, et assister la police dans la lutte contre les violences xénophobes, a annoncé mardi la ministre de la Défense, Nosiviwe Mapisa-Nqakula. "L'armée est la dernière ligne de défense. (...) L'armée va être utilisée comme force de dissuasion contre la criminalité que nous observons", a-t-elle déclaré lors d'une visite dans le vieux township, où de nouveaux incidents ont eu lieu dans la nuit.

Les habitants de Karangara et Rukorwe, en territoire de Nyirangongo (Nord-Kivu) ont fui leurs villages, dimanche 19 avril, à la suite de l’incursion des rebelles FDLR. Selon la société civile locale, ces assaillants n’ont pas causé de pertes en vies humaines mais ont juste tiré des balles en l’air, créant ainsi la panique au sein de la population ces deux villages.

Le commissaire provinciale de la Police nationale, Célestin Kanyama est en Inde depuis plus de deux semaines pour des raisons de santé. La maladie que souf¬fre Kanyama ne nous a pas été révélée par notre source qui nous a simplement confié que le commandant de la PNC de la ville, séjourne à New Delhi pour raison de santé.

(DURBAN)- Des opérateurs économiques sud-africains étudient la possibilité d’assister leurs collègues congolais victimes des actes xénophobes en attendant la fin du processus d’indemnisation qui risque