Sécurité

Après la reprise de la localité de Ngungu dans le territoire de masisi au Nord-Kivu, les forces armées de la République Démocratique du Congo appellent la population de cette contrée à se mettre à l'abri au moment où l'armée poursuit les terroristes du M23-RDF dans leur retranchement.

Le chef de l'État et son gouvernement tiennent à la montée en puissance des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) pour garantir l'intégrité territoriale et assurer la protection de la population et de ses biens. C'est dans ce cadre que le vice-premier ministre de la Défense et anciens combattants, Guy Kabombo Muadiamvita, a eu, ce vendredi, à Kinshasa, une séance de travail avec une délégation du Haut commandement de l'armée conduite par le nouveau chef d'état-major, le lieutenant-général Jules Banza Mwilambwe.

Des jeunes combattants Wazalendo du mouvement CMC ont tendu une embuscade à un convoi du M23 sur l'axe stratégique Tongo-Kanaba, dans le territoire de Rutshuru, ce vendredi 10 janvier 2025. Ce convoi rebelle, composé de trois véhicules dont un Land Cruiser, apparemment transportant des officiers, a été pris pour cible alors qu'il se dirigeait vers Kitshanga, dans le Masisi.

Lors du briefing presse du jeudi dernier, le porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) est revenu sur la guerre d'agression que subit le pays de la part de son voisin, le Rwanda. Le général Sylvain Ekenge a affirmé que l'on peut perdre des batailles, mais la victoire finale sera congolaise. Il a aussi tenu à souligner les prouesses des Forces armées qui, depuis 30 ans, défendent l'intégrité territoriale du pays.

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont subi un revers majeur jeudi dernier avec la reprise de Masisi-Centre par le Mouvement du 23 mars (M23). Le général Sylvain Ekenge, porte-parole de l’armée, a justifié cette perte par le contrôle stratégique du point de Kawungole par les rebelles, soutenus selon lui par le Rwanda.

L'ancien chef de milice, Thomas Lubanga Dyilo, s'est retourné contre la République démocratique du Congo, en rejoignant la rébellion du M23, à travers le mouvement Zaïre allié aux rebelles soutenus par l'armée rwandaise. L'information a été révélée dans le rapport des experts des Nations unies sur la RDC, publié ce jeudi 09 janvier 2025. D'après ce rapport, Thomas Lubanga, comme autorité morale du mouvement rebelle Zaïre allié au M23, a été l'artisan de la mobilisation, du recrutement et de la formation de nouveaux miliciens dans la province de l'Ituri.

Le chef de l’État,  Félix Tshisekedi, a présidé, ce mercredi 8 janvier 2025,la réunion du Conseil supérieur de la Défense élargi sur la situation sécuritaire dans toute la RDC en général et en particulier dans la partie Est, en proie à l'insécurité orchestrée par le Rwanda, sous couvert du M23.

Les éléments de la coalition FARDC-Wazalendo ont récupéré Masisi-Centre des mains des rebelles du M23/RDF dans le territoire de Masisi en province du Nord-Kivu, le mercredi 08 janvier 2025. Selon la Société civile du territoire de Masisi, qui confirme la nouvelle à 7SUR7.CD dans un entretien téléphonique, cette partie stratégique est passée sous  contrôle de l'armée loyaliste, après d'intenses combats contre les assaillants.

La représentante spéciale du secretaire général des Nations unies en RDC, Bintou Keita, a condamné, mardi 7 janvier 2025, la récente offensive menée par le mouvement rebelle du M23 pour la prise de la ville de Masisi-Centre au Nord-Kivu. Selon la cheffe de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en RDC (MONUSCO), cette attaque « tragique » a causé la mort d'au moins sept civils et entraîné le déplacement de dizaines de milliers de personnes, « exacerbant ainsi la crise humanitaire déjà sévère dans l'Est de la RDC».

Le village de Kasungeshi, situé à 50 kilomètres de Mitwaba-Centre dans le Haut-Katanga, a été le théâtre d’une violente confrontation entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et un groupe armé Maï-Maï Bakata Katanga aux premières heures du matin du lundi 06 janvier 2025, entraînant ainsi la mort de deux assaillants Maï-Maï.