Qui de Jean Bosco Bahala et de Tito Ndombi dirige le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC en sigle) ? La question n’est pas banale au regard de ce qui se passe au sein de cette institution. Non sans raison, puisque ça chauffe. Mais, hier, les événements sont allés très vite. Tôt le matin, les membres de cette institution ont trouvé l’entrée principale des bureaux fermée. Qui l’a fait et pourquoi ? La question demeure sans réponse. Seulement, ce sont les services du Parquet Général de la République qui sont venus intervenir pour desceller le bureau. Ce qui a donné lieu aux membres de cette institution, 14 au total, excepté Bahala, de siéger. C’était pour donner le levier de commande à Tito Ndombi, désormais président du CSAC. Alors déchu pour des faits mis à sa charge dans le cadre de l’affaire Startimes, qui a fait couler encre et salive, Jean-Bosco Bahala s’en remet à la Cour Suprême de Justice, pour obtenir l’avis consultatif. Viendra ou viendra pas ? C’est aussi la question. C’est qu’il faut retenir, c’est que la justice dispose de ses propres moyens d’action et procédures.
Point n’est donc besoin de faire pression à cette institution judiciaire. Le président entrant, Tito Ndombi, lui, se réjouit et se frotte les mains, parce qu’il est l’émanation de l’assemblée plénière. Ce fait, n’est pas le premier dans le fonctionnement de certaines institutions du pays. A l’Assemblée provinciale de Kinshasa, le président Roger Nsingi avait maille à partir avec la majorité des Députés provinciaux. Plusieurs décisions avaient été prises. Mais, tout évoluait de rebondissement en rebondissement. A l’Equateur, le même cas s’est produit à l’Assemblée provinciale, où il y a peu qu’une décision est intervenue pour rouvrir cette institution. Que faut-il enseigner au congolais. De un, il y a le respect de texte. Si Jean-Bosco Bahala s’était conformé au texte dans la prise de ses décisions, pareil cas ne se serait produit au CSAC. Là où il y a exigence d’une décision collégiale, l’on se conforme que de chercher des boucs émissaires. Il est tout aussi vrai que dès lors que la justice est saisie, autant attendre qu’elle se prononce. Parallèlement, cette institution ne peut longuement rester aphone. Elle doit se prononcer sur des cas litigieux qui lui sont soumis. Cela permettrait de restaurer la paix, la quiétude et la concorde dans le fonctionnement de certaines institutions.