Bruno Mavungu dément la crise décelée au sein de l’UDPS

Lundi 24 novembre 2014 - 08:11

Pour le secrétaire général de cette formation politique, la situation décriée serait l’oeuvre « des esprits mal intentionnés ».
La conférence de presse, organisée le 20 novembre à la permanence de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS)
à Limete, a permis au secrétaire général de ce parti, Bruno Mavungu Puati, d’éclairer l’opinion sur certaines réalités qui ont marqué l’actualité de cette formation politique. Cette rencontre avec la presse a essentiellement tourné autour de ce que d’aucuns ont qualifié de crise qui secoue ce parti. Pour Bruno Mavungu, il n’y a pas de crise au sein du parti d’Étienne
Tshisekedi.

Le secrétaire général de l’UDPS a, d’entrée de jeu, réfuté les affirmations sur l’interférence de la famille biologique du président de l’UDPS dans la marche de cette formation politique, dans l’objectif de permettre la succession de ce dernier par son fils, Félix Tshisekedi Tshilombo. Balayant d’un revers de la main les arguments avancés par les détenteurs de cette version de faits, qui s’appuient sur la tournée du fils Tshisekedi dans l’arrière–pays, Bruno Mavungu note qu’il a effectué cette mission en sa qualité du chef du département des relations extérieures et membre du parti, étant donné
que « l’implantation du parti et la conscientisation du peuple, bref la redynamisation des activités du parti incombent à tous ses membres ». « Des cadres du parti autres que le secrétaire général ont eu à effectuer des tournées avec les mêmes objectifs sans que personne n’en fasse le moindre problème. Je suis certains que si Félix Tshilombo ne s’appelait pas Tshisekedi et qu’il n’était pas le fils du président, cela n’aurait pas fait de problème », a fait remarquer Bruno Mavungu.

Pour le secrétaire général de l’UDPS, l’accès au président de ce parti est également soumis à une discipline. Il conseille, en effet, à ceux qui se plaignent de se voir refuser de rencontrer le chef du parti, Étienne Tshisekedi, de se discipliner pour bénéficier de ces droits reconnus à tous les membres du parti. « Le matin, vous déstabilisez le parti, à midi, vous vilipendez le président et sa famille, le soir, vous préparez la succession et puisque vous êtes sur cette voie, comment pouvez- vous avoir accès au chef », a demandé Bruno Mavungu. De l’avis du secrétaire général de l’UDPS, la goutte qui a fait déborder
le vase était le désaveu de la base à son endroit et à celui du chef des relations extérieures du parti. Pour Bruno Mavungu, la
majorité de signataires du document relatif à cette décision est composée des personnes inconnues du parti alors que d’autres
noms y ont été insérés sans l’aval des intéressés. « Il s’agit donc d’un faux document qui ne peut déstabiliser le parti », a-t-il soutenu. Par ailleurs, le secrétaire général de l’UDPS, qui soutient la décision du chef du département
des relations extérieures, Félix Tshisekedi, de suspendre un représentant du parti, rassure sur l’entérinement de cette mesure
par le secrétariat général du parti. Bruno Mavungu a également menacé tous ceux qui se seraient écartés de la logique du parti et enfreindraient sa discipline de subir le même sort. « Il en sera ainsi à l’endroit de quiconque tentera de déstabiliser le parti », a-t-il prévenu.

Lucien Dianzenza

 

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