Mettre fin aux conflits communautaires avant l’effectivité des nouvelles provinces, telle est la mission du Vice premier ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité, Evariste Boshab. C’est dans cette optique que l’ex Speaker de l’Assemblée nationale nommé Vice premier ministre au terme d’une Ordonnance présidentielle du 7 décembre 2014 est en déplacement dans le Katanga profond. Si le second volet du déplacement du Vice premier
ministre s’inscrit dans le cadre de la vulgarisation du bien fondé de démembrement des provinces prôné
par la Constitution rd-congolaise, l’aspect principal de la mission de l’équipe de Boshab au Katanga, c’est de
permettre aux deux communautés (Pygmées et Bantous) de fumer le calumet de la paix après des moments des tensions observés à Nyunzu. Dans sa casquette de pacificateur, le Vice premier ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité, a réuni toutes les couches sociales de Nyunzu pour les exhorter à vivre
dans un environnement sans conflit.
Après des séances d’exhortation, le patron de la sécurité intérieure est sa suite ont émis le vœu de voir des déplacés internes, victimes des conflits inter communauté de vivre ensemble comme dans le passé. Et d’ajouter à en croire une dépêche de la Cellule communication de la Vice Primature que le Vice premier ministre a rappelé à ses interlocuteurs qu’il faut un respect mutuel entre communauté pour vivre en paix. Concerné pour la mutation de onze à vingt six provinces, le Vice premier ministre s’est mis dans sa peau du professeur pour expliquer aux administrés de Nyunzu et à ceux de Manono, Kamina, Kolwezi et Likasi le souci du constituant en faisant passer la RD-Congo de onze à vingt six provinces. Avant de les inviter à soutenir cette politique voulue par la Constitution, Evariste Boshab a, au cours de sa visite dans le Katanga profond indiqué que le démembrement des provinces va permettre aux administrés de se sentir proches de leurs dirigeants. Et de préciser, cette réforme ne signifie pas le changement de la nature du pays qui reste un Etat unitaire décentralisé et il n'est pas question de régler des comptes aux non originaires.
MOZER MARONE