Evariste Boshab, ministre de l’Intérieur et décentralisation a hier lundi le 5 janvier dernier, Evariste Boshab a déposé au bureau de l’Assemblée nationale un projet de loi portant sur modification de la loi électorale.
Contrairement aux précédents dépôts soit des projets ou des propositions déjà enregistrés, Minaku a curieusement fait une communication supplémentaire, devant la presse pour avouer qu’il n’y a pas question dans ce projet, une quelconque révision constitutionnelle. Mais, poursuit Minaku, le bureau va le soumettre à l’appréciation de la plénière qui va engager un débat, assis sur un esprit républicain et non sur les rumeurs.
«En juriste, Minaku sait pertinemment bien qu’une loi organique à quelque limite prêt ne peut faire l’objet d’une révision constitutionnelle», a laissé entendre un député de l’opposition dans les couloirs du Palais du peuple. Pour Minaku, ce projet contient des innovations à savoir «le renforcement du rôle du ministère publique pendant les opérations électorales. Mais aussi le renforcement de pouvoir des témoins pendant ces opérations électorales».
Ce qui est bizzare, Minaku a lors de sa communication en affirmant que la presse est déjà en possession du projet en question. Ce qui n’est pas vrai. En effet, l’erreur du bureau, explique un analyste est d’avoir introduit des amendements dans la proposition de Sessanga sans son aval comme le stipule le règlement intérieur de l’Assemblée nationale». Et de poursuivre : «C’est la quatrième tentative que le gouvernement tient à une loi électorale made in régime. Or, c’est depuis 2012 que le président de l’envol avait déposé sa proposition de loi.
GERARD LEMBA