BIENTÔT, UN MÉCANISME DE COACHING ET DE MENTORAT PAR LES FEMMES LEADERS

Vendredi 29 juillet 2016 - 06:29
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Les femmes membres du Cadre de concertation permanente de la femme congolaise sont en atelier sur l’éthique et le plaidoyer, pour une représentativité des femmes dans les instances de prise de décisions. Appuyée par le PNUD, cette session ouverte le 27 juillet vise à informer les femmes des exigences de l’éthique en politique, améliorer la compréhension des femmes sur les approches et techniques de négociation et plaidoyer en politique avant de mettre en place un mécanisme de coaching et mentorat des femmes leaders.

Ouvertes par la ministre provinciale du Genre, Education et Environnement, ces assisses sont une occasion d’améliorer les capacités de la femme qui veut se lancer dans la politique. Thérèse Olenga a anticipé sa satisfaction des résultats qui sortiront de cette rencontre. « A l’approche des enjeux importants auxquels le pays va faire face, il est nécessaire que la femme leader soit mise à niveau ».
Elle estime qu’il faille que les liens soient tissés de manière forte pour accompagner la femme durant toute la période des élections en vue d’améliorer le score de leur représentativité. Thérèse Olenga a aussi abordé la question de l’implication des jeunes dans ce processus. Pour ce faire, il faudra identifier et accompagner les noyaux de jeunes existants.
Elle a félicité le PNUD pour son engagement à aider les femmes à travers le CAFCO pour la concrétisation de l’agenda genre en RDC. La ministre provinciale du genre a sollicité au PNUD de mobiliser d’autres partenaires pour un accompagnement accru afin que les femmes leaders puissent émerger. Elle n’a pas manqué d’encourager le CAFCO à poursuivre ces initiatives de renforcement des capacités des femmes congolaises.
Pour sa part, la directrice pays du PNUD a fait savoir que la participation de la femme à la vie politique, économique et l’accroissement de leurs capacités sont essentiels au renforcement de leurs droits et influencer le développement en RDC. Partout dans le monde, a indiqué Priya Gajraj, les lois qui soutiennent les droits des femmes sont une étape nécessaire pour atteindre l’égalité des sexes, mais ils ne traduisent pas automatiquement par des changements dans la pratique. Voilà, pourquoi, elle a expliqué que le PNUD travaille avec les pays pour soutenir la mise en œuvre des engagements internationaux, régionaux et nationaux sur la participation des femmes à la prise de décision et l’égalité des sexes.
Selon Priya Gajraj, le nouvel agenda mondial des ODD a le potentiel de faire une réelle différence pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.
Pour progresser, la directrice pays du PNUD note par ailleurs qu’il est nécessaire d’investir dans les femmes et les filles comme des agents actifs de changement ; supprimer les obstacles structurels à l’autonomisation économique des femmes, puis mettre en place des partenariats dans les secteurs de la société.
Ouvert le 27 juillet, cet atelier fermera ses portes aujourd’hui vendredi le 29. Mathy MUSAU