Le site touristique de Zongo, dans la province du Bas-Congo, abrite, depuis lundi 10 novembre 2014, l’atelier de formation des formateurs sur » Genre et Elections » et d’élaboration du Plan stratégique organisé par la CENI (Commission électorale nationale indépendante) en partenariat avec l’ONU-Femme.
Les travaux ont été ouverts par le vice-président de la CENI, André Mpungwe, qui a relevé que l’organisation de cet atelier fait partie du programme d’opérationnalisation du Cadre de concertation « Genre et Elections ». L’ONU-Femme accompagne la CENI dans la mise en œuvre de ce programme.
Ainsi, la CENI et l’ONU-Femme travaillent en partenariat pour promouvoir la participation des femmes aux postes électifs et, en même temps, favoriser l’émergence d’un leadership féminin transformationnel en RD Congo. Surtout que la décennie 2010-2020 a été déclarée officiellement celle de la femme africaine par l’Union Africaine, a rappelé le vice-président Mpungwe.
Il a relevé, à cet effet, l’impérieuse urgence de promouvoir la participation des femmes aux processus décisionnels politiques à travers leur présence dans les sphères de décision étatique et communautaire. Le vice-président de la CENI a, en outre, soutenu que les travaux constituent une occasion propice en vue de décortiquer les causes qui freinent les initiatives féminines et envisager, en même temps, des voies et moyens susceptibles de sortir la femme de la situation actuelle.
La représentante de l’ONU-Femme, Françoise Ndendahayo, a soutenu que le partenariat entre les deux institutions permet l’émergence de la femme, dont la participation notamment dans les élections reste faible depuis longtemps. Ainsi, les travaux doivent notamment identifier les actions à entreprendre pour cette émergence de la femme.
Parmi ces actions, il y a la vulgarisation des lois électorales (en français et en langues nationales) et l’accréditation des observateurs constitués aussi des femmes. Cela dans le cadre d’un « Plan sur le leadership des femmes » initié par l’ONU-Femme afin « d’accroître l’égalité de genre ». Ce qui permettra d’éviter l’inégalité dans le processus avant, pendant et après l’organisation des élections.
La précision a été donnée par cette fonctionnaire internationale. En plus de la CENI, l’ONU-Femme travaille avec des organisations de la société civile, dont l’objectif à atteindre est de « promouvoir l’égalité entre l’homme et la femme ». Pour la représentante de l’ONU-Femme, la CENI vise, à travers ces travaux, la parité qui constitue un début évolutif pour la meilleure participation de la femme.
La questeur de la CENI, Chantal Ngoyi Tshite Wetshi, la première à intervenir avant la représentante de l’ONU-Femme, a donné les orientations concernant les travaux en sa qualité de chargée de l’administration et du suivi du cadre de concertation Genre et Election, une des attributions du président de la CENI, mais confiée à certains membres du bureau et de l’assemblée plénière de la centrale électorale.
Elle a, à cet effet, précisé que la politique sur le Genre est définie par le gouvernement à travers son ministère du Genre, Famille et Enfant. La CENI applique ce volet et veille à ce que les mécanismes mis en place soient suivis.
Elle a surtout précisé que la CENI ne finance pas la femme, mais mobilise les organisations comme l’ONU-Femme pour la sensibiliser afin d’améliorer son score. Puisse qu’il s’agit du Genre, Mme le questeur compte sur le soutien de l’homme pour aider la femme à réussir ce pari de la voir bien représentée pour les prochaines élections.
Par J-Lucien Kazadi T.