Atelier de présentation des réformes Doing Business : Wivine Mumba présente à la Banque mondiale les efforts réalisés dans 5 indicateurs

Lundi 6 juin 2016 - 09:30

Image retirée.La bataille à l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements, ANAPI en sigle, est que tous les efforts déployés par le Gouvernement de la République, dans le cadre des réformes visant à créer un climat propice aux investissements privés tant nationaux qu’internationaux, soient pris en compte par la Banque Mondiale dans les rapports Doing Business. Ce qui n’est pas le cas pour certains. Mme Wivine Mumba Matipa, Directeur Général de l’ANAP, l’a fait savoir à l’ouverture de la matinée de présentation des réformes Doing Business 2017, le vendredi, 3 juin 2016, au Chapiteau de Pullman Hôtel, à Kinshasa/Gombe.

Dans son mot introductif, en présence de Franklin Tshiamala, Vice-Ministre du Plan et Suivi de la Révolution de la Modernité, ainsi que de Moustapha Ndiaye, Directeur des Opérations de la Banque Mondiale, elle a souligné que des efforts réels de réformes ont été accomplis, même si la position de la RDC dans les rapports Doing Business de la Banque Mondiale ne traduit pas les progrès entrepris. Ces progrès ont été constatés dans les institutions suivantes : la DGI, la DGDA, la DGRAD, la SNEL, le Guichet Unique de Création d’entreprises ainsi que les ministères sectoriels. Puisqu’ils contribuent au changement de l’image de la RDC et à l’amélioration de la compétitivité, le Directeur Général de l’ANAPI n’a pas manqué de leur jeter des fleurs.

Cinq indicateurs présentés à la Banque Mondiale

D’une pierre, deux coups. Alors que cet atelier a servi de communication et de vulgarisation des efforts dans le cadre de la réforme, il s’est voulu aussi un moment de présentation de cinq indicateurs à la Banque Mondiale, pour que celle-ci en tienne compte dans le prochain rapport Doing Business 2017, précurseurs de l’amélioration de la position de la RDC au classement à venir. Il s’agit de l’indicateur Création d’entreprises, permis de conduire, permis de construire, paiement électricité et commerces transfrontaliers. De façon pédagogique, le Directeur Général de l’ANAPI a fait passer les Experts sectoriels, pour faire la présentation de l’état des lieux. C’est-à-dire, ce qui se faisait, il y a peu, et ce qui se fait actuellement notamment, la réduction du nombre des procédures, les impacts enregistrés. A titre purement illustratif, pour la création d’entreprises en RDC, les avancées suivantes sont enregistrées : Réduction du nombre des procédures qui ont été ramenées de 6 à 3 jours, l’authentification des statuts devient facultative (et non obligatoire), un guichet avancé d’une banque agréée est installé au GUCE, pour le dépôt du capital social (au choix) et le paiement des frais administratifs, pas de capital social minimum exigé (pour les SARL). Comme impacts, il y a la simplicité de la procédure, l’augmentation du nombre des sociétés créées. Quant au regroupement au GUCE de toutes les administrations intervenant dans le processus de création d’entreprises, l’impact enregistré, c’est la réduction du délai de création d’entreprises, l’opérateur n’effectue aucune démarche en dehors du Guichet Unique.

Remise du recueil des textes légaux et règlementaires consacrant les différentes réformes

Pour donner un caractère singulier à l’événement, le Vice-ministre du Plan, Francklin Tshiamala, a procédé à la remise du recueil des textes légaux et règlementaires consacrant les différentes réformes. L’honneur, c’était d’abord au Directeur des Opérations de la Banque Mondiale, Moustapha Ndiaye. C’est pour que son institution apprécie à sa juste valeur les efforts accomplis par la RDC et que ceux-ci soient intégrés dans le prochain rapport Doing Business. Ensuite, à quelques ministres présents à la cérémonie, pour montrer que le Gouvernement de la République s’en est approprié.

Faiblesses compensées par un effort de communication

Auparavant, le Directeur Général de l’ANAPI a fait savoir qu’il y a des faiblesses notamment, dans l’appropriation et la résistance aux réformes, mais que l’ANAPI s’est lancée dans une campagne de communication et vulgarisation améliorée des réformes et, c’est dans ce cadre que s’est inscrit l’organisation de ces assises. Aux partenaires internationaux, qui accompagnent la République Démocratique du Congo, Wivine Mumba les a remerciés pour la confiance et surtout, parce qu’ils croient que notre pays peut sortir du sous-développement dès lors que le secteur privé, l’un des moteurs et vecteurs incontournables devient compétitif. A son tour, le Directeur des Opérations de la Banque Mondiale a précisé que l’amélioration des investissements faisait partie des priorités de son institution. Quant à la RDC, il y a souvent décalage entre la réforme et la mise en place. D’où vient qu’il a plaidé pour une amélioration de la coordination.

La Pros.