Les organisations membres de la Confédération Nationale des producteurs agricoles du Congo (Conapac), ceux de la Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo (Lofepaco) et d’autres demandent au gouvernement congolais d’appuyer les agriculteurs congolais pour l’émergence de ce secteur en RDC.
L’agriculture est le secteur principal qui favorise le développement d’un pays, affirme un pisciculteur de la Conapac.
“La RDC n’évoluera pas tant qu’elle n’aura pas reconnu que l’agriculture est le secteur le plus important pour le développement d’un pays », a-t-il soutenu.
Toutefois, ces organisations louent les multiples efforts du gouvernement de la RDC qui vient de mettre sur pied une loi pour ces agriculteurs congolais et s’est engagé à les soutenir dans tous leurs projets.
La Conafac est une structure faitière de niveau national qui a été mise en place en vue de permettre aux agriculteurs membres de renforcer les capacités productives des leaders des quelques fédérations provinciales agricoles. C‘est une structure qui ‘permet à tous ses membres de s’organiser, jusqu’au niveau national, pour un dialogue permanent et productif avec les autorités politico-administratives, les autres intervenants dans le secteur agricole et les bailleurs de fonds.
Cette organisation a pour mission de représenter et de défendre tant au niveau national qu’international les intérêts des producteurs agricoles congolais en vue de leur permettre de participer activement à la vie de la société et de s’y est épanouir.
En vue de capitaliser certains acquis sur le terrain, la dite organisation vient d’organiser, en collaboration avec la Lofepaco, un atelier d’échange entre les leaders paysans, spécialement les femmes, sur la structuration et l’implication effective des organisations paysannes féminines dans la construction d’un mouvement paysan fort.
Cet atelier a connu la participation d’une cinquantaine de personnes, venues de toutes les provinces du pays, à raison de trois personnes par province, dont 2 femmes et un homme, tous producteurs et productrices agricoles, auxquelles se sont ajoutés des délégués des partenaires techniques et financiers, ainsi que du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural.
Par rapport à la structuration du mouvement paysan, le mouvement paysan recommande une structure mixte homme-femme, sans exclure les structures basées sur le sexe.
Pour mieux prendre en compte les besoins spécifiques des hommes et des femmes, le Op de base, les Unions, les fédérations et les confédérations vont prévoir un agent, un département ou un administrateur chargé du genre.
Le responsable du genre devra être au sein des organes de décision ainsi que prévoir la présence et la participation d’au moins 30% de femmes à tous les niveaux.
CARROLL MADIYA