Le colonel Birocho Nzanzu n’a pas participé à l’assassinat du colonel Mamadou Ndala, tué en janvier dernier, dans une embuscade dans le territoire de Beni, ont clamé lundi les avocats de la défense au procès des présumés assassins de l’officier militaire.
La défense a plaidé au lendemain du réquisitoire du ministère public qui réclame la prison à perpétuité contre le colonel des FARDC, Birocho Nzanzu.
Me Augustin Tshisambo, avocat au barreau de Kananga, a indiqué que son client n’est pas un insurgé et n’a participé ni de loin, ni de près dans l’assassinat de feu le colonel Mamadou Ndala.
Il a demandé au ministère public de présenter à la cour militaire du Nord-Kivu les preuves matérielles de ses accusations, notamment des tenues et matériels militaires des FARDC que le prévenu Birocho aurait fournis aux rebelles ougandais des ADF.
Le colonel Birocho est notamment poursuivi pour trahison, participation au mouvement insurrectionnel dénommé «ADF-Nalu», en lui fournissant munitions, uniformes et insignes de grade. Il est également accusé d’avoir fourni une aide indispensable au commando qui a tué le colonel Mamadou Ndala.
Selon le ministère public, c’est grâce aux uniformes fournis aux rebelles des ADF, que ces derniers ont pu avec facilité, rapidité et sécurité, tendre l’embuscade au colonel Mamadou Ndala.
Le colonel Birocho aurait également perçu une somme de 27 000 dollars américains pour planifier le coup meurtrier contre le colonel Mamadou.
La peine à perpétuité a été aussi requise contre le chef rebelle de l’ADF, Djamil Mukulu, en cavale.
Pour d’autres prévenus poursuivis dans cette affaire, le ministère public a demandé des peines allant de 2 à 15 ans de prison pour différentes charges.
Pour rappel, le ministère public a requis une peine à perpétuité contre le colonel des FARDC, Birocho Nzanzu, au cours de l’audience publique du vendredi 7 novembre, consacrée aux réquisitoires sur l’affaire Mamadou Ndala, assassiné en janvier dernier, à Beni, à plus de 350 km au Nord de Goma (Nord-Kivu).
L’officier militaire est notamment poursuivi pour trahison, participation au mouvement insurrectionnel dénommé «ADF-Nalu», en lui fournissant munitions, uniformes et insignes de grade.
Le colonel Birocho Nzanzu est également accusé pour avoir fourni une aide indispensable au commando qui a tué le colonel Mamadou Ndala.
Selon le ministère public, c’est grâce aux uniformes fournis aux rebelles de l’ADF, que ces derniers ont pu, avec autant de facilité, rapidité et sécurité, tendre l’embuscade au colonel Mamadou.
L’officier des FARDC aurait également perçu une somme de 27 000 dollars américains, pour planifier le coup meurtrier contre le colonel Mamadou.
La peine à perpétuité a été aussi requise contre le chef rebelle de l’ADF, Djamil Mukulu, en fuite.
Pour d’autres prévenus poursuivis dans cette affaire, le ministère public a proposé de peines allant de 2 à 15 ans de prison pour différentes charges.
C’est pour, entre autres, vol simple, dissipation des munitions et autres.
Le ministère public a par ailleurs demandé l’acquittement pour le colonel Bizulu, alors commandant militaire de la ville de Beni et 3 de ses gardes du corps.
Environ 23 prévenus comparaissent, depuis début octobre dernier, dans le procès public Mamadou Ndala, à Beni.
Dans le cadre de ce procès, la cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu avait déjà auditionné et confronté des prévenus et certains témoins sur le trafic frauduleux du carburant auquel seraient impliqués des officiers militaires au Nord-Kivu.