Le Mouvement social pour le renouveau (MSR)- Fédération de Kinshasa a indiqué, dimanche 27 septembre, que la Majorité présidentielle (MP) a exagérément personnalisé les questions de l’Etat.
Le MSR/Fédération de Kinshasa a fait cette déclaration à l’issue d’une série de 3 réunions élargies aux sous-fédérations de la capitale congolaise, sections et ligues.
Il a été observé que le simple fait de penser librement devient un crime et s’exprimer verbalement ou par écrit est assimilé à une faute lourde.
Selon ce parti, la MP a choisi la voie facile, celle d’exclure ceux qui apportent la différence et l’enrichissement de l’analyse.
Le MSR/Fédération de Kinshasa salue ainsi la dignité avec laquelle Pierre Lumbi Okongo, président national du MSR, et un des leaders du G7, a reçu et géré son départ des fonctions de conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité du chef de l’Etat.
De l’avis de ce parti, Pierre Lumbi Okongo a retrouvé avec ses partenaires du G7 une taille et un esprit positif pour évaluer sa propre compétence face aux contraintes de la démocratie et de la politique au service des citoyens et de la République.
Sur ce, le MSR/Kinshasa réaffirme sa communion avec son leader et considère la Constitution comme une référence historique de taille, à respecter et à mettre en application.
Pour le MSR/Kinshasa, Pierre Lumbi Okongo n’assumera jamais seul la responsabilité du combat politique qu’il mène en faveur d’une nation juste, équitable et harmonieuse, mais cette responsabilité incombe aussi au parti et à la Fédération de Kinshasa qui entendent assumer leur part.
Le MSR/Kinshasa salue également le courage politique et l’élégance de ses cadres députés, sénateurs, ministres et mandataires, ainsi que des cadres d’autres partis membres du G7 qui se sont volontairement déchargés de leurs fonctions officielles acquises dans la MP.
Il rappelle que le MSR compte 32 députés nationaux, 6 sénateurs et 42 députés provinciaux et en appelle à la vigilance et à la mobilisation pour faire avancer l’humanité et faire triompher le droit et la démocratie en République Démocratique du Congo.
Par Marcel Tshishiku