Après 69 enfants libérés par le gouvernement au mois d’octobre dernier à l’issue de l’examen de leurs dossiers par une commission interministérielle spéciale, 11 autres mineurs congolais viennent de bénéficier à leur tour de l’adoption internationale. Tous sont adoptés par des parents français.
Ces derniers réunis, au sein de l’association «Vivre en famille», une organisation non gouvernementale de droit français, étaient reçus en audience hier mercredi 25 novembre par le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku. Au centre de l’entretien : les parents français étaient venus présenter au speaker de la chambre basse du Parlement les enfants congolais qu’ils ont adoptés après avoir rempli toutes les formalités administratives en la matière.
Selon les interlocuteurs’ d’Aubin Minaku, c’est aujourd’hui qu’ils prendront le vol avec leurs enfants adoptés pour la France. Ce sera un voyage sans retour pour ces compatriotes mineurs d’âge qui ont choisi la France comme leur seconde patrie.
A son tour, le président de l’Assemblée nationale a assuré les parents adoptifs français que l’Etat congolais est en train de transformer les fondamentaux dans tous les domaines de la vie, notamment dans l’administration publique, la sécurité la justice, l’économie et les finances.
Concernant l’adoption d’enfants congolais à l’âge mineur, il a fait savoir qu’une disposition transitoire sera prise pour permettre de gérer tous les dossiers y relatifs. Car, l’Assemblée nationale attend le dépôt par; le gouvernement d’un projet de loi sur l’adoption des enfants congolais, en vue de son examen et adoption afin de doter le pays d’un arsenal réglementaire approprié en cette matière.
Présentant son association, Maurice Labaisse, qui est le président de l’ong « Vivre en famille», a indiqué que son organisation jouit de l’autorisation officielle de l’Etat français. A ce titre, elle est au Service de la famille, des enfants, des couples ainsi que des personnes handicapées. A la préoccupation liée à la procédure d’adoption, il a indiqué que ce sont d’abord les parents désireux d’adopter des enfants qui le manifestent.
Par Dom