« Les choses changent dans la bonne direction. La situation est irréversible et une page est tournée », a affirmé le secrétaire exécutif de la conférence internationale sur la région des grand lacs, Ntumba Luaba. Il a fait cette déclaration lundi 22 septembre à New-York à la quatrième réunion de haut niveau du mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
Les participants ont examiné l’évolution de la situation politique et sécuritaire dans la région depuis la signature, le 24 février 2013 de cet accord de paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo (RDC) et la région.
Pour Ntumba Luaba, les choses ont beaucoup évolué et « la RDC va reprendre sa place dans le concert des nations ».
« Il y a eu un temps pour faire la guerre, maintenant c’est le temps de la paix. Il y a eu un temps où on a tout détruit, maintenant c’est le temps de la reconstruction », a affirmé le secrétaire exécutif de la conférence internationale sur la région des Grands lacs.
« Sur le terrain, quand vous allez dans le Nord-Kivu, vous allez déjà vivre les dividendes de la paix : de voir les biens et les personnes peuvent maintenant circuler sur le territoire du Nord-Kivu, c’est déjà une bonne chose. Aujourd’hui des gens vont de Kinshasa à Kisangani jusqu’en Ituri. Avant on ne pouvait même pas rêver. Ituri était un terrain occupé [par des groupes armés] », a ajouté Ntumba Luaba.
Onze pays africains ont signé l’accord-cadre d’Addis-Abeba le 24 février 2013. Les chefs d’État de Grands Lacs s’étaient engagés à respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale des pays voisins ; et à ne pas soutenir, de quelque façon que ce soit, les groupes armés.