Le Rwanda ne cache pas son ambition d'augmenter sa production énergétique. La production énergétique du pays doit passer de 155 MGW à 556 MGW en 2017.
Il faudra produire en trois ans 408 MGW. Ce qui « exige beaucoup d’efforts pour connecter plus de ménages éclairés aujourd’hui à 22 %", indique le ministre rwandais des Infrastructures, James Musoni. Le gouvernement rwandais va investir 1,7 milliard de dollars et les partenaires privés 1,3 milliard de dollars pour un total d'investissement de 3 milliards de dollars.
Le gouvernement rwandais saisit l’opportunité du Forum sur l’investissement dans les pour davantage "impliquer les investisseurs dans la production de l’énergie dont le pays a besoin". Il veut renforcer le secteur de l’énergie ce pourquoi, il nécessite la collaboration des investisseurs privés.
Une nouvelle loi en étude au Parlement va donner le holà des mesures incitatives. Il s'agit d'accorder des facilités aux investisseurs.
Actuellement la taxe sur le revenu est de 30%. Le gouvernement concède aux investisseurs en énergie de payer une taxe de 15 %, soit une réduction de 50%. C'est un appel de pied aux investisseurs au point que a en croire le directeur général de l’Office rwandais de Développement, RDB, Francis Gatare, il convient d 'étudier et d'évaluer les coûts des projets énergétiques.
Le gouvernement rwandais a fourni des efforts en triplant en trois ans le raccordement des populations et des quartiers. Il passe de 110 000 en 2009 à 332 000 en décembre 2012.
Le programme de déploiement de l’électricité au Rwanda a contribué a électrifier le nombre de centres de santé passé de 169 à 286. Mieux, les écoles ayant bénéficiées de l’électrification croient passant de 715 en 2009 à 1 226 en 2012 pour une progression chiffrée de 70 %.
Le gouvernement rwandais tient à ce programme du fait qu'il est « crucial de permettre aux centres productifs d’avoir accès à l’électricité" surtout "si l’on veut accroître la productivité des entreprises, leur compétitivité et leur capacité à créer des emplois", explique la Banque mondiale.
Pour atteindre cette performance, le Rwanda a bénéficié d'un crédit de 70 millions de dollars sans intérêts de l’Association internationale de développement, IDA, de la Banque mondiale.
La Banque africaine de développement, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique, la Belgique, l’Union européenne, le Japon, les Pays-Bas, le Fonds de l’Opep pour le développement international, Ofid, et le Fonds saoudien pour le développement ont soutenu ledit programme a hauteur de 348,2 millions de dollars.
Par Charles Nwanochi/http://fluxecoafrique.com/