L’Assemblée nationale a examiné, mardi 25 novembre, la proposition de loi modifiant et complétant le Code de la route afin de l'adapter aux nouvelles réalités routières à travers le pays.
Prenant la parole lors du débat général, le député national élu de Goma, Patrick Munyomo, a rappelé que cette loi vise à moderniser un texte vieux de près d’un demi-siècle. Le Code actuel, adopté en 1978, est devenu largement inadapté face à l’explosion du trafic, aux nouvelles formes de mobilité et aux enjeux contemporains de sécurité routière.
Concernant ce nouveau Code la route, l’élu de Goma a axé son intervention sur une approche institutionnelle et éducative pour endiguer l’insécurité routière.
Il a notamment recommandé la création d’un établissement public dédié, baptisé Agence Congolaise de la Sécurité Routière (ACSR). Cet organisme aurait pour mission de centraliser, coordonner et mettre en œuvre la politique nationale en matière de prévention et de sécurité routière.
En outre, plaidant pour une sensibilisation précoce, le député Munyomo a recommandé l'institutionnalisation du Code de la route dans le programme de l’enseignement national. Selon lui, renforcer l’éducation routière « dès le jeune âge » est crucial pour former des citoyens plus responsables et conscients des règles de la circulation.
Les recommandations du député Munyomo sont désormais entre les mains de la Commission concernée à l’Assemblée nationale pour analyse et intégration éventuelle dans les textes avant leur adoption finale.
David Lupemba, à Goma