Contrairement aux rumeurs qui ont circulé ces derniers jours, les relations entre le gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba, et la vice-présidente de l’Assemblée provinciale, Germaine Tshinyama Nzolatima, sont au beau fixe, a affirmé un député provincial proche des deux personnalités, s’exprimant sous couvert d’anonymat ce lundi.
Selon lui, Germaine Tshinyama Nzolatima a bénéficié du soutien de Daniel Bumba dès le début de sa candidature au poste de vice-présidente de l’Assemblée provinciale de Kinshasa (APK). Promoteur de la masculinité positive, selon la vision du chef de l’Etat, Daniel Bumba a encouragé et appuyé sa candidature, malgré l’opposition de plusieurs cadres de la majorité présidentielle. Ces derniers estimaient que le poids politique de son regroupement, AREP, limité à deux députés sur les 48 que compte l’APK, était insuffisant. « Contre vents et marées, Daniel Bumba a soutenu Germaine Tshinyama Nzolatima jusqu’à sa victoire éclatante », a rappelé cet élu, soulignant les liens solides qui unissent désormais les deux personnalités.
« Aujourd’hui, leurs rapports restent excellents, malgré une rentrée parlementaire mouvementée marquée par plusieurs initiatives des députés visant le gouvernement provincial et certains membres du bureau de l’APK », a-t-il déclaré. Il a toutefois assuré que « ces initiatives parlementaires, bien que légales, ne sauraient ébranler la stabilité institutionnelle ». Selon lui, ces manœuvres politiques entre factions rivales au sein de l’APK n’impliquent pas directement le gouverneur.
Pour le député, l’essentiel réside ailleurs : « Le gouverneur doit se concentrer sur la gestion de Kinshasa, et nous, les députés, devons retrouver la sérénité pour l’accompagner dans la réalisation de son ambitieux projet "Kinshasa Ezo Bonga"au bénéfice des Kinois. » Il a également souligné l’importance de la session parlementaire en cours, axée sur l’adoption du budget : « C’est notre devoir de doter la ville d’une loi des finances répondant aux enjeux économiques et sociaux des Kinois. »
Les choses vont ou doivent rentrer dans l’ordre, a-t-il martelé.
Pour rappel, une pétition cible actuellement le président de l’APK, tandis qu’une autre initiative viserait d’autres membres du bureau.