« L'accès aux activités minières et l’amélioration du climat des affaires en RDC » : tel est le sujet du mémoire que le ministre d’État, ministre des Relations avec le Parlement, Guy Loando Mboyo, a défendu en vue de l'obtention du diplôme d'études supérieures en droit économique et social à la faculté de Droit de l’Université de Kinshasa.
Devant un jury composé notamment du professeur Ntungila Nkama, président du jury, du professeur Baleka Bakole, secrétaire et du professeur Kola Gonze, directeur du mémoire, Guy Loando Mboyo a présenté une analyse approfondie du paradoxe d’un pays riche en ressources minières, mais dont la population demeure appauvrie.
« Nous sommes donc partis d'un constat. Ce constat, je ne suis pas le seul à le faire. Comment expliquer un pays scandaleusement riche avec un sous-sol riche, avec plus de cinquantaine de minéraux stratégiques dans son sous-sol, mais sa population croupit dans la misère. Nous avons donc essayé d'expliquer le cadre normatif qui encadre ce secteur minier. Nous ne pouvons pas parler du présent sans jeter un regard rétrospectif. Nous avons analysé les instruments qui ont organisé ce secteur avant, pendant et après la colonisation », a-t-il expliqué aux membres du jury.
Pour le ministre d’État, cette réussite ne marque pas une fin, mais le prolongement d’un parcours scientifique déjà engagé. Guy Loando Mboyo a, en effet, annoncé son intention de poursuivre ses recherches en vue de la préparation d’une thèse de doctorat en droit.
« Nous avons défendu notre mémoire en vue de l’obtention du diplôme de DESS à la prestigieuse faculté de Droit de l’Université de Kinshasa. Ce travail s’inscrit dans une démarche scientifique rigoureuse, au service du développement national. Nos remerciements vont à nos maîtres et professeurs pour la qualité des échanges et la profondeur des débats.Cap désormais vers la thèse, avec la même exigence intellectuelle et le même engagement », a-t-il déclaré.
À l'issue de cette soutenance, le jury a unanimement décidé d’approuver le mémoire et d’attribuer à son auteur la mention « plus grande distinction ».
Raphaël Kwazi