Maniema : une vingtaine de perroquets gris relâchés des mains de trafiquants à Dingi

Samedi 12 avril 2025 - 08:35
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Le centre de réhabilitation de Dingi a connu, ce jeudi 10 avril, une nouvelle opération de relâchement de perroquets gris d’Afrique saisis des mains de trafiquants illégaux. Au total, 21 perroquets ont été réintroduits dans leur habitat naturel, marquant la neuvième opération menée dans le cadre du Projet de protection des perroquets au Congo-Kinshasa (P3CK).

La cérémonie s’est déroulée en présence des ministres provinciaux de l’Environnement et de l’Intérieur, témoignant de l’implication des autorités dans la lutte contre le trafic d’espèces protégées.


Maître Francis Lutaka Masumbuko, ministre provincial de l’Environnement, a salué la collaboration entre le gouvernement provincial de la Tshopo et le P3CK. Il a par ailleurs rappelé l’importance de l’arrêté interdisant la capture et la vente illicite de ces oiseaux. Il s’est également réjoui de la circulaire signée par la ministre d’État à l’Environnement, instruisant les divisions provinciales à intensifier les contrôles sur le terrain. 


De son côté, Maître Lawamo Selemani Taylor, ministre provincial de l'Intérieur, a exhorté tous les services commis aux barrières à doubler la vigilance. 

"Le message que nous avons, c'est celui de demander à toute la population de veiller à la protection d'abord de la nature, particulièrement cette espèce de perroquets doit être protégée, doit être l'affaire de tout le monde. C'est pourquoi nous demandons à tous les responsables des entités territoriales, en commençant par les administrateurs de territoires, les chefs de secteurs, [...] y compris tous les services de sécurité, de veiller à la protection des perroquets au niveau des barrières ", a dit Lawamo Selemani. 

Le centre de Dingi, situé à quelques kilomètres de la ville de Kindu, a déjà réhabilité plus de 150 perroquets ayant reçu des soins et un accompagnement pour une réintégration progressive dans la nature. 

Le projet P3CK entend poursuivre ces opérations dans les mois à venir, avec l’espoir de réduire significativement le trafic de cette espèce menacée.

Morisho Tambwe, à Kindu