Le calme est de retour à Mabalako, une agglomération se trouvant dans le groupement Baswagha-Madiwe en secteur de Beni-Mbau dans le territoire de Beni.
C'est après quatre jours de heurts entre deux groupes armés d'autodéfense qui se disputaient le contrôle de certains quartiers, dont Kamahume et Mangalala.
D'après la société civile dudit groupement qui rapporte la nouvelle à 7SUR7.CD ce samedi 22 mars 2025, le dialogue mené par les forces vives a permis aux deux camps qui s'affrontaient de libérer les quartiers précités.
"Aujourd'hui, la situation sécuritaire à Kamahume et Mangalala est relativement calme. Il y avait une crise entre les groupes UPLC et FAR. Ces deux groupes d'autodéfense ont été à la base de la paralysie d'activités depuis le lundi jusqu'au jeudi. Nous, forces vives, sommes sur une même table à travers le dialogue. Heureusement que nos interlocuteurs ont accepté de libérer Kamahume et Mangalala pour permettre aux populations civiles de regagner le milieu et de vaquer librement à ses occupations", a fait savoir Justin Kavalami, président de la société civile du groupement Baswagha-Madiwe.
Ce défenseur des droits humains appelle les jeunes à se désolidariser des groupes armés négatifs qui sèment terreur et désolation à la paisible population.
"Que les jeunes se désolidarisent des groupes armés négatifs. Mabalako a besoin d'une paix. Souvent, ces jeunes qui intègrent les groupes négatifs sont trompés par des gens qui n'aiment pas la paix. Et voilà, au lieu que ces jeunes puissent aller aider le pays en intégrant l'armée, ils perturbent les activités socioéconomiques des habitants. Cela doit cesser!", s'est-il alarmé.
Il convient de rappeler que les activités socioéconomiques sont restées paralysées à Mabalako précisément à Kamahume et Mangalala du lundi jusqu'au jeudi, à la suite des heurtss entre les groupes armés d'autodéfense UPLC et FAR.
Les secteurs les plus touchés sont notamment l'éducation, la santé, le commerce et l'agriculture.
Bantou Kapanza Son, à Beni