Dans un communiqué de presse publié le samedi 1ᵉʳ mars 2025, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont dénoncé le matraquage médiatique des autorités et les terroristes du M23 sur l’arrestation des présumés combattants FDLR arrêtés à Goma, au Nord-Kivu.
Sans ambages, les FARDC qualifient cet acte d'une stratégie rwandaise destinée à justifier l'invasion d'un territoire de la RDC.
« Pour les Forces armées de la République démocratique du Congo, cette action est un montage de mauvais goût orchestré dans le but de discréditer notre armée et les forces de la SADC. Ceci rentre également dans la stratégie rwandaise destinée à justifier l'invasion d'une partie du territoire de la RDC», a écrit le général Sylvain Ekenge, porte-parole des FARDC.
À l'en croire, les autorités rwandaises, « spécialisées dans l'art du mensonge et de la manipulation », ont pris des anciens FDLR détenus dans la prison centrale de Gitarama au Rwanda et les ont habillés en tenues militaires neuves des FARDC récupérées dans le dépôt pour les faire passer pour des combattants FDLR capturés à Goma.
En outre, les FARDC ont également profité de l'occasion pour dénoncer l'exécution sommaire par l'armée rwandaise des militaires malades et blessés de guerre trouvés dans l'hôpital du camp Katindo à Goma. Ils qualifient cet acte barbare de crime de guerre et de crime contre l'humanité.
Roberto Tshahe