Dans la Tshopo, le gouvernement provincial à accordé un délai de 14 jours, allant du 6 au 20 janvier 2025, à une centaine de sociétés et coopératives minières exerçant les activités d'une manière illicite dans différents territoires de cette province pour se conformer à la loi.
Cette décision rentre dans le cadre de réglementer l'exploitation des minerais dans cette partie de l'espace Grande orientale.
D'après Thomas César Masemo wa Masemo, ministre provincial des Mines, une centaine de sociétés minières travaillent sans disposer de documents nécessaires. Une situation qui constitue un manque à gagner pour la province de la Tshopo.
C'est en ce sens que le gouvernement provincial de la Tshopo par le truchement de son ministre des Mines, demande à ces coopératives et sociétés minières de se conformer à la loi.
« Nous devons avoir les statistiques de production de la province, ce que nous n'avons pas. Où vont ces matières précieuses ? Toutes ces coopératives et sociétés minières doivent se présenter, munies de tous leurs documents. Et avec ces documents, nous saurons quelles sont les sociétés qui sont en ordre et celles qui ne les sont pas. Avant de travailler dans une entité, elles doivent obtenir les récépissés auprès du ministre provincial en charge des mines. Mais vous serez surpris, les chinois sont entrés par-ci, par là. Par quelle magie ? », s'interroge ce membre du gouvernement provincial de la Tshopo.
Il convient de signaler que cette mesure intervient après les alertes des acteurs politiques, de la société civile sur l'exploitation illégale des minerais dans la province de la Tshopo, et cela, sans respect de normes environnementales.
Reagan Bin Kakani, à Durba