La coordination territoriale de la société civile de Bafwasende (Tshopo) monte au créneau pour dénoncer l'exploitation "illégale" des minerais par des entreprises semi-industrielles, soutenues par des étrangers, notamment à Bavadili.
À 7SUR7.CD, François Bangwabedi Mustafa, répondant de cette structure citoyenne, a précisé que ces entreprises étrangères ne respectent pas les procédures établis par la loi sur l'exploitation minière. Il s'agit, par exemple, du non-respect des cahiers de charges, d'indemnisations coutumières et la non-conformité avec l'État congolais avant le début des travaux.
"[...] Quelqu'un peut quitter Kinshasa en disant qu'il a un carré minier ici et il commence à l'exploiter. Nous ne savons pas comment il obtient ce carré minier sans respecter les procédures, quelle que soit l'appartenance du sol et le sous-sol à l'État", s'est-il inquiété.
La société civile estime, cependant, que cette exploitation illégale des minérais constitue un manque à gagner, non seulement pour la province de la Tshopo, mais surtout pour la République démocratique du Congo.
Outre l'exploitation illicite des minerais, la société civile locale affirme que ces exploitants utilisent des machines sophistiquées, des robots, drogues. Ce qui constitue un danger sur l'environnement.
Après une descente sur terrain d'une délégation de députés provinciaux du 17 au 27 septembre 2024, la première institution provinciale avait recommandé la suspension, mardi 24 décembre 2024, la suspension des activités minières sur toute l'étendue de la Tshopo. C’est dans le but de lutter contre l'exploitation minière illégale, protéger l'environnement et faire respecter les lois du pays dans le secteur minier.
Reagan Bin Kakani, à Durba