Au moins douze (12) civils ont été tués par les rebelles du M23/RDF à Luofu dans le territoire de Lubero (Nord-Kivu) en l'espace de trois jours.
D'après les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), ces tueries ont été faites par lesdits rebelles, qui ont subi des pertes à la suite des affrontements signalés dans la chefferie des Bamate, la semaine en cours.
“Humilié par la riposte des FARDC-Wazalendo, l'ennemi M23/RDF, dans son échec total de vouloir déborder certaines positions, a rebroussé chemin en débandade vers la partie Frontière de la cité de Luofu où il occupe. Là, il a tué cinq civils au motif qu'ils seraient en train de dévoiler leurs mouvements auprès des FARDC. Outre ces cas meurtriers, sept civils ont été exécutés dans la nuit du mardi au mercredi de la semaine en cours", lit-on dans la note d'information de l'armée relayée à la presse par le sous-lieutenant Mbuyi Kalonji Reagan, porte-parole des opérations militaire Front Nord.
Selon la même source, une équipe est déjà mise sur place pour documenter le nombre des victimes de ce “massacre”.
“L'armée du pays informe officiellement qu'elle documente déjà sur des massacres, des tueries et des actes de violations des droits humains commis par les rebelles du M23/RDF auprès de la population du territoire de Lubero, et promet de faire face un jour aux instances judiciaires afin de répondre de leurs actes", prévient-elle.
Pour la société civile du territoire de Lubero, qui a confirmé des tueries des civils dans cette partie du pays au cours d'un entretien téléphonique avec 7SUR7.CD, les rebelles du M23/RDF méritent des offensives non-stop jusqu'à leur éradication.
"(...) Les éléments du M23/RDF ont commis les massacres à Luofu en plein jour. Cela prouve qu'ils sont affaiblis lorsqu'ils se déchargent contre les civils. C'est très grave maintenant. Que l'armée intensifie les opérations sur tous les axes des zones occupées par ces derniers afin qu'ils soient anéantis complètement”, exhorte Muhindo Tafuteni, président de la société civile du territoire de Lubero.
Selon des sources indépendantes dans les villages où les tueries ont étécommises, plusieurs autres civils ont été pris en otage par les rebelles du M23/ RDF au motif qu'ils seraient en communication avec les éléments de la coalition FARDC-Wazalendo.
Cependant, la population est appelée au calme et à continuer de faire confiance à son armée qui défend la patrie.
Bantou Kapanza Son, à Beni