11ème Conférence des gouverneurs : Guylain Nyembo rassure qu'à ce jour, plus de 850 ouvrages sont achevés dont 634 livrés

Vendredi 29 novembre 2024 - 19:29
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Prenant part aux assises de la 11ème Conférence des gouverneurs de province, placée sous le thème : "Renforcer la gouvernance des provinces afin d’assurer la cohésion communautaire, facteur clé de la réussite du Programme de développement local des 145 territoires (PDL-145T)", qui se déroulent à Kalemie, chef-lieu du Tanganyika, le Vice-Premier Ministre, ministre du Plan et de la coordination de l'Aide au développement, Guylain Nyembo Mbwizya, a révélé ce jeudi 27 novembre qu'à ce jour, 853 ouvrages sont terminés, soit un taux d'achèvement de 44% dans le cadre dudit programme.

Dans sa présentation sur l'état d'avancement du PDL-145T, Guylain Nyembo a indiqué à l'assistance que les travaux exécutés concernent deux volets de la première composante, à savoir : la construction et l'équipement de 1.198 écoles, 788 centres de santé et 145 bâtiments administratifs, ainsi que la réhabilitation de 40.479 kilomètres de routes de dessertes agricoles.

"L'état d'avancement physique du volet 1 du programme, qui vise à améliorer l'accès des populations des territoires ruraux aux infrastructures et services socioéconomiques de base, indique que 518 écoles ont été achevées (dont 418 livrées), 276 centres de santé achevés (dont 181 livrés) et 59 bâtiments achevés (dont 35 livrés), jusqu'à fin octobre 2024, soit un taux d'achèvement de 44%. Le taux d'ouvrages livrés (634) se situe, lui, à 32% à la même date", affirme Guylain Nyembo.

Concernant le coût global du financement de ce programme, il a indiqué que cela a augmenté suite aux contraintes rencontrées dans l'exécution des travaux.

"Le coût global initial du PDL-145T, évalué à 1.660.101.312 USD, est passé à 2,138 milliards USD, en raison du changement de nature des travaux pour certains ouvrages et à certaines contraintes de mise en œuvre. Le premier volet démarré, financé par la quotité de ressources tirées des Droits de Tirages Spéciaux (DTS) du FMI, évalué initialement à 511 milliards USD, est passé à 623 milliards USD, après les procédures de passation des marchés, créant un gap de 112 millions USD pour boucler les travaux de construction des écoles, des centres de santé et des bâtiments administratifs des territoires", a-t-il expliqué.

Il a souligné qu'hormis les contraintes financières, l'exécution du PDL-145T est également confrontée à des difficultés d'accès aux sites en raison du manque d'infrastructures, du non-respect des délais réglementaires et des procédures d'approbation des marchés, ainsi qu'à l'insécurité dans la partie Est du pays.

Quant aux perspectives à venir, le vice-premier ministre chargé du Plan a réaffirmé la détermination du gouvernement de parachever ce projet.

"Le gouvernement s'emploie à accélérer la mise en œuvre du PDL-145T, afin de garantir la livraison des ouvrages au bénéfice des territoires et de nos populations. Deux actions seront menées à cet effet : le décaissement des ressources pour le démarrage des autres volets du programme et la mobilisation des ressources pour le lancement de toutes les autres composantes du PDL-145T", a-t-il indiqué.

Concernant les pistes de solutions, Guylain Nyembo a rassuré que son ministère a élaboré un plan de mobilisation et de décaissement au profit des agences d'exécution des travaux, à savoir : le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Bureau central de coordination (BCeCo), et la Cellule d’exécution des financements en faveur des États fragiles (CFEF), qui a été présenté et adopté au Conseil des ministres.

Il a conclu son allocution en lançant un appel pour une mobilisation collective dans tout le pays autour de ce programme.

"Il est temps pour nous de réfléchir sur les mécanismes de financement du programme qui suscite tant d'espoir chez nos populations et qui boostera significativement le développement de nos provinces", a-t-il souligné.

Le Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T), initié par le Président Félix-Antoine Tshisekedi, vise à lutter, entre autres, contre la pauvreté et les inégalités, en améliorant l’accès aux infrastructures et services de base dans les zones rurales.

Murphy Fika