Selon des sources judiciaires et policières, un regain d’insécurité est constaté dans plusieurs quartiers de Kinshasa après l’évasion survenue à la prison centrale de Makala dans la nuit du 1ᵉʳ au 2 septembre dernier.
Pour rassurer la population, le commissaire provincial de la police, Blaise Kilimbalimba, a annoncé, le lundi 14 octobre, le renforcement de la présence policière dans les communes et quartiers réputés criminogènes.
« Nous parlons actuellement de la résurgence de l’insécurité à Kinshasa. Nous avons commencé notre itinérance et toutes les communes seront visitées. Partout où l’insécurité est signalée, nous allons y implanter des unités pour des interventions rapides », a déclaré le commissaire divisionnaire adjoint lors d’une tournée d’itinérance à Mont-Ngafula, Masina et Kimbanseke.
Selon lui, plusieurs cas de criminalité signalés ces derniers jours sont causés par des prisonniers qui se sont évadés récemment de la prison de Makala. La police s’emploie déjà à les retrouver.
« Les services de sécurité sont conscients du regain de criminalité dans la capitale après la libération de certains criminels de la prison centrale de Makala. Nous mettons en place des mécanismes pour les arrêter à nouveau afin de les ramener en prison. Nous sommes donc déployés pour traquer ces malfrats », a ajouté Blaise Kilimbalimba.
Le même lundi, le commissaire provincial s’est rendu à Mitendi, un quartier de la commune de Mont-Ngafula, à l’ouest de Kinshasa, ainsi qu’à Masina et Kimbanseke, deux communes du district de la Tshangu, à l’est de capitale.
À Mitendi, 25 présumés criminels, communément appelés kuluna, ont été présentés au commandant de la police dans la capitale, tandis que dans les deux autres communes, ce sont 47 kuluna arrêtés qui lui ont été présentés par les services de sécurité.
Bienfait Luganywa