Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a échangé, le lundi 22 décembre 2025, avec la presse tant nationale qu'internationale sur la validation, par le Fonds monétaire international (FMI), de la première et de la première revue du programme en faveur de la République démocratique du Congo.
Au cours de cette rencontre, le ministre des Finances a décliné les enjeux de ces deux programmes, insistant sur les avantages liés aux réformes implémentées pour consolider la stabilité du cadre macroéconomique, renforcer la bonne gouvernance, garantir une croissance plus inclusive et lutter contre des fléaux comme la corruption et le blanchiment des capitaux, rapporte la dépêche de la cellule de communication du ministère des Finances.

À en croire Doudou Fwamba, le gouvernement a misé sur des mécanismes visant à répondre aux critères du FMI pour un résultat global de 85 % d’indicateurs validés face aux pressions accrues sur les dépenses liées à la sécurité qui provoquent une réduction des revenus locaux.
Cette note positive, renseigne la même source, récompense les efforts déployés par le gouvernement pour le maintien de la discipline budgétaire, la priorisation stricte des dépenses essentielles et le renforcement des mesures de mobilisation des recettes nationales. Parmi ces mesures, la suspension des exonérations et facilités de paiement à l’importation des produits pétroliers a eu un impact significatif sur la mobilisation des recettes internes.
Il en ressort que la mise en œuvre de cette série de mesures a débouché sur l’atteinte de la cible du déficit du solde budgétaire intérieur. Pour le ministre, cela constitue un succès remarquable du gouvernement, arraché en dépit de l’accentuation de la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC et de ses pressions majeures sur les finances publiques.
« Malgré le contexte adverse, la soutenabilité des finances publiques a été préservée et l’espace budgétaire social maintenu », a indiqué Doudou Fwamba.
Il est à noter que la RDC a bénéficié d’une enveloppe de plus de 442 millions $ destinée à financer plusieurs projets fondamentaux, répartis en quatre axes dont la construction des infrastructures énergétiques, l’amélioration du capital humain, l’appui institutionnel de la réforme des finances publiques et le plan quinquennal du ministère des Infrastructures et Travaux publics.
De son côté, le gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC) a salué la coordination étroite des politiques monétaire et budgétaire ainsi que la collaboration renforcée entre son institution et le gouvernement de la République à travers les ministères du Budget et des Finances.
Pour le représentant pays du FMI, cette énergie synchronisée a été un atout majeur dans la mise en œuvre et la validation des programmes FEC et FRD.
Il s’est dit impressionné par la détermination du gouvernement ainsi que la mobilisation des autorités congolaises pour en arriver à maîtriser l’inflation, augmenter les réserves de change et obtenir divers autres résultats remarquables dans le cadre de ces deux programmes avec l’institution financière internationale.
Linda Lusonso