Depuis l’alternance politique de 2018, la victoire de Félix Tshisekedi a suscité un grand espoir pour un Congo nouveau. Cependant, ce changement radical est perçu comme une menace par ceux qui s'accrochent au statu quo, une force corrosive ayant gangrené la gestion du pays pendant des décennies. Pour contrer cette dynamique de transformation et de bonne gouvernance, les adversaires de la démocratie ciblent désormais le président, en s’attaquant directement à l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), le pilier de sa majorité. Cette stratégie vise à déstabiliser le parti présidentiel pour compromettre les réformes et freiner la vision progressiste du chef de l’État.
L’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi a marqué un tournant décisif dans la quête de démocratie véritable en République Démocratique du Congo. Ce moment historique, célébré comme l’avènement d’une démocratie réelle et exemplaire dans la sous-région africaine, a suscité un renversement stratégique chez les adversaires de la démocratie d’hier. Ces acteurs se retrouvent désormais contraints de changer de fusil d’épaule. Leur nouvelle stratégie consiste à combattre le système de l’intérieur pour maintenir le statu quo et freiner la dynamique de développement tant espérée par le peuple.
Et pourtant, avec l’alternance au pouvoir en 2018, la population a placé de grands espoirs dans la vision d’un Congo nouveau promue par Félix Tshisekedi. Cependant, ce changement est perçu comme une menace par les partisans du statu quo, qui se sont enchevêtrés dans les rouages du pouvoir comme un cancer, gangrenant la gestion du pays depuis des décennies. Face à cette dynamique de changement et de bonne gouvernance, les ennemis de la démocratie se sont adaptés, ciblant désormais le chef de l’État pour entraver sa vision.
Pour y arriver, la stratégie des adversaires consiste à s’attaquer au parti présidentiel, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), qui est le pilier de la majorité au pouvoir. En s’attaquant à ce fer de lance, ils cherchent à déstabiliser l’appareil politique et à compromettre la mise en œuvre des réformes promises. Dans cette perception, Augustin Kabuya, malgré ses imperfections et ses qualités dans la gestion du parti, incarne un verrou crucial de la protection du pouvoir de Félix Tshisekedi. En tant que dirigeant de l'UDPS, il joue un rôle central dans la consolidation du pouvoir présidentiel.
Pourtant, certains membres de l’UDPS, impliqués dans des jeux de déstabilisation, participent à ce plan orchestré contre Félix Tshisekedi. Cette trahison interne constitue une menace sérieuse pour le projet de réforme et le progrès tant attendu. La bataille pour un Congo nouveau oppose aujourd’hui le pouvoir de Tshisekedi sur deux fronts : contre les ennemis du changement qui opèrent de l’extérieur et contre les forces corrompues qui minent le pouvoir de l’intérieur.
De cette évidence, il est impératif que les soutiens de Félix Tshisekedi et les véritables partisans de la réforme restent vigilants et unis pour contrer ces manœuvres. Car, la consolidation d’une démocratie authentique requiert non seulement une vision claire, mais aussi une résistance déterminée contre les forces qui cherchent à préserver un ancien ordre défaillant.
Les événements récents au sein de l’UDPS mettent en lumière une dynamique politique troublante où Augustin Kabuya, le secrétaire général faisant office de président par intérim du parti, autrefois considéré comme un ange lorsqu’il proposait des personnes pour occuper des postes au sein des institutions, est maintenant transformé en bouc émissaire. Les louanges et les reconnaissances affluaient alors, témoignant d’une appréciation unanime pour son engagement envers le service du parti. Cependant, dès lors que les portes du pouvoir se ferment pour certains, Kabuya est soudainement qualifié de piètre dirigeant et d’ennemi à abattre.
Défendre la démocratie et la vérité
Ce revirement spectaculaire soulève des questions fondamentales sur l’intégrité et la sincérité de ceux qui, animés par la haine et la jalousie, se laissent guider par des motivations personnelles plutôt que par des principes de justice et de respect. Le théâtre auquel nous assistons, où des individus frustrés du parti se livrent à une campagne de dénigrement, est non seulement préjudiciable pour l’intégrité du débat politique, mais aussi dangereux pour la cohésion du parti et la démocratie.
Ainsi, il est crucial que chaque Congolais, défenseur de la démocratie et de la vérité, prenne position face à ce spectacle déconcertant. La démocratie se construit sur des valeurs d'équité, de respect mutuel et d’honnêteté. Se laisser entraîner dans cette spirale de critiques infondées et de rancœurs personnelles compromet non seulement le bon fonctionnement des institutions, mais aussi la crédibilité du processus démocratique.
L’heure est venue pour tous ceux qui croient en une gouvernance juste et en des principes démocratiques de se lever avec courage pour défendre la vérité et promouvoir un dialogue constructif. Les attaques personnelles et les manipulations ne doivent pas éclipser les valeurs fondamentales de respect et de décence qui doivent guider la vie politique et, surtout, au sein du parti au pouvoir.
Qu’on l’apprécie ou non, il est indéniable qu’Augustin Kabuya, actuel secrétaire général de l’UDPS, marquera l’histoire politique du parti de manière significative. Bien qu'il ne soit ni le premier ni le dernier à occuper ce poste, son action va laisser une empreinte indélébile en raison des défis majeurs qu’il a su relever dans un contexte politique tendu. L’on note sous sa direction : il a réussi à redynamiser le parti et à le préparer efficacement pour les échéances électorales. Kabuya a joué un rôle essentiel dans l’atteinte de deux objectifs majeurs : obtenir un second mandat pour le Président Félix Tshisekedi et assurer une majorité écrasante au Parlement. Ce résultat a permis au président de disposer des marges de manœuvre nécessaires pour concrétiser sa vision de développement du pays.
Le score électoral réalisé par l’UDPS, avant même d’être consolidé avec celui des partis satellites, témoigne du travail de fond réalisé sous la houlette de Kabuya. Ce travail a non seulement permis de remporter les élections, mais aussi de solidifier la majorité présidentielle, grâce à une gestion habile des ambitions internes et externes. Fort de ce résultat, Kabuya a bénéficié de la confiance directe du chef de l’État pour identifier la majorité parlementaire, tâche qui a facilité la formation d’un gouvernement efficace.
Soutenir le travail accompli
Dans ce contexte, Kabuya a été un acteur clé dans la gestion des ambitions au sein de l’UDPS et dans la coordination avec la majorité présidentielle. Son engagement a été guidé par les orientations du président de la République, cherchant à éviter la désunion et à répondre aux grandes attentes de la population. Son exhortation constante aux membres du parti de rester concentrés sur les attentes populaires, loin d’être une trahison, est en réalité un acte de bravoure et de grandeur. Il rappelle aux uns et aux autres la raison pour laquelle ils ont été élus, soulignant ainsi l'importance de rester fidèles aux engagements pris devant le peuple.
Ainsi, les véritables traîtres ne sont pas ceux qui, comme Kabuya, s’efforcent de maintenir l’UDPS unie et efficace, mais ceux qui cherchent à déstabiliser le parti. Car déstabiliser l’UDPS, c’est aussi déstabiliser la majorité présidentielle et, par conséquent, entraver la vision de développement portée par Félix Tshisekedi.
Dans ce contexte, il est essentiel de reconnaître et de soutenir le travail accompli par Kabuya, tout en rejetant les tentatives de déstabilisation qui mettent en péril les intérêts nationaux.
Il est clair que les frustrations, qu’elles soient liées aux ambitions non satisfaites ou aux rivalités personnelles, sont exacerbés par les manipulations, souvent orchestrées pour servir des intérêts particuliers au détriment du bien commun.
En fin de compte, le soutien indéfectible à la vision de Tshisekedi et la résistance aux tentatives de déstabilisation seront cruciaux pour garantir que les espoirs suscités par l’alternance politique de 2018 ne soient pas réduits à néant.
Pitshou Mulumba,
Analyste politique